Tels furent les propos de Charles François LeBRUN, qui avait été MARRON ce temps jadis. Au début du 19ème siècle, bien des choses se sont bousculées dans sa tête. Reprenons l’histoire depuis le commencement.
Bruxelles, année 1807.
Alors âgé de 68 berges et récemment pensionné de la Cour des comptes, il en a vécu des situations, surtout des VERTES et des pas mûres. Parmi celles-ci, il en a surtout retenu une, purement anecdotique bien que malheureuse, que je vous détaille ci-dessous. Tout s'est passé au mois d’octobre 1805.
Tout semblait parfait, jusqu’au jour où Monsieur ReNOIR, un de mes employés, se mit au VERT pour deux semaines. L’ambiance paraît-il devenant GLAUQUE, il broyait du NOIR. Fortement pris par mon travail, je ne m’en étais même pas aperçu ! Les véritables problèmes commencèrent avec AlaIN-DIGOt, mon second employé. J’en ai vu de toutes les COULEURS avec lui. En effet, ce vendredi 13 pluvieux, j’avais décidé de terminer un travail périlleux, consistant à boucler un dossier important et d’en tirer les conclusions. Je n’arrivais pas à T-R-A-N-C-H-E-R. Vous savez, ce n’est pas tous les jours ROSE ce boulot. Il approchait 23 heures, et après avoir fait usage du téléphone et composé un numéro VERT (ben oui, déjà à l’époque) pour une demande de renseignements, je fus soudain pris d’un malaise. Cela m’obligea à rentrer plus tôt que prévu chez moi. Stupeur ! Alain VIOLAITROSE, ma femme. J’ai vu ROUGE pour finalement ne rien dire et partir à toute allure. Dégoûté, je roulais des heures durant, ne sachant pas où j’allais. J’arrivais cependant dans la région de Charleroi, ce pays NOIR que j’aime tant. Je vois encore cette petite zone BLEUE à Marcinelle, rue des LILAS. Il tombait des hallebardes lorsque j’aperçus Léon, ce géant NOIR, LIVIDE (hi hi hi), avec son parka PUCE et son froc ROUILLE,FONCER dans un bistrot qui étaiT OUVERT. Il dut montrer patte BLANCHE ! Étonnant ! Des gueules NOIRES présents à ce moment-là te traîtèrent de BLANC-bec et, jamais il ne se sentit à l’aise dans cet établissement.
On appelle ça laisser un BLANC ! Il était trempé le pauvre, et ROUGE de colère suite à ces imbécillités dites à son encontre. Furieux, il se dirigea vers le comptoir où le barman riait…JAUNE. Que puis-je vous servir cher monsieur ? Un CAFÉ AU LAIT, un CHOCOLAT chaud,… Notre brave Léon avait l’impression qu’on se moquait encore de lui. Et vous chers lecteurs, savez-vous au moins ce qu’il va commander ? Je vous rappelle plusieurs points qui vous mettront peut-être la puce à l’oreille : ° Il pleuvait abondamment ° Il était grand ° Il était de race NOIRE ° Il était trempé ° Il était sympathique Eh bien non, vous vous trompez. Il n’a pas commandé une BRUNE ni une BLONDE et encore moins un petit NOIR. Il a tout simplement choisi un bon petit BLANC sec ! Il s’installa calmement à la tableCACA D’OIE, sur une chaise CHOCOLAT. Après une heure, il avait, non sans peine, ingurgité l’équivalent d’une bouteille soit un litre. Du même coup, il commença à prendre des COULEURS. Il avait le teint VINEUX sans pour autant être camé Léon ! Le courROUX du barman ne se fit pas attendre et, avec son regard NOIR, il lui adressa une VERTE réprimande. Léon dut se résoudre à quitter les lieux car il était complètement NOIR. Il s’occasionna même un BLEU avec cette porte battante FAUVE. Une voiture PIE l’attendait et on l’embarqua au bureau de police. Prié de vider ses poches, les agents s’étonnèrent de leurs contenus. Ils notèrent : un paquet de cartes à jouer (il adorait le nain JAUNE), une petite boîte contenant du BLEU d’Auvergne et surtout des DÉS COLORÉS qui vont lui TERNIRsa réputation d’honnête citoyen. Connaissez-vous vos droits Monsieur, s’exclamait un agent. Non leur répondit-il. Il ne savait PAS LIRE. C’était CLAIR, il avait le regard SOMBRE ce TENDRE Léon. SacreBLEU ! Moi, je passai une nuit BLANCHE. Je me torturais l’esprit, je murmurais des mots orduriers, j’en avais par dessus tout. De bistrot en bistrot je tentai de noyer mon chagrin, mais en vain. Tôt le matin, je rentrai chez l’ Abbé NOUART maiGRIS, un ami de longue date. Je patientai un court instant avant qu’il ne me reçoive. Il prenait sa douche ! Soudain, il PASSETEL un aveugle devant moi. Ohé, je suis là, dans le divan. Excuse-moi Charles, j’avais mes pensées ailleurs. Je lui expliquai longuement ce qu’il venait de m’arriver, pour essayer de trouver une solution à mon problème. CAR MAINtenant, que vais-je faire ? Il fut étonné notre abbé, mais il ne paniqua pas. Tu sais Charles, la vie parfois nous réserve bien des surprises, mais celle-là est de taille dis-moi ! Aie la foi. Je peux te recommander Madame ISABELLEVERDI, anciennement mariée à Monsieur LeBLANC. Elle fait les cartes. ParBLEU ! Je suis absolument certain qu’elle t’apportera joie et réconfort, qu’elle te montrera la voie à suivre. Tu apprécieras aussi SA FRANchise. Tu N’AS QU’A RAconter ton histoire. Quant à moi Charles, je suis bien trop occupé pour l’instant et je dois aller chercher AndRÉ A L’GARE. Encore désolé pour toi. Salut ! Il n’avait pas d’autres alternatives notre Charles François, que de se rendre chez cette cartomancienne. Après maints détours, il arriva devant cette maison AURORE en pleine rénovation. Je crapahutais en faisant des ÉCARTS. LATTES et chevrons s’entremêlaient sous mes pieds. Quand tout à coup, je me retrouvai nez à nez devant cette superbe femme. Pourtant un bas-BLEU, autant vous dire qu’elle me tapa dans l’œil. Elle m’invita à pénétrer dans son salon où l’odeur de guiMAUVE ensorcela mes voies respiratoires. Cela avait suffi à me mettre à l’aise. Elle me suggéra de manger une ORANGE. Pourquoi ? Son chemisier CHAMOIS, sa jupe ARDOISÉE et ses mocassins FEUILLE-MORTE montraient à quel point elle aimait la nature. Je n’eus rien à lui dire, elle savait déjà tout de moi. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est elle qui se confia à moi, et je sus tout de sa vie privée. Elle alla jusqu’à me chuchoter, alors qu’elle était en vacances sur la plage, qu’en TIRANT SUR LEBLANC (ex mari), et qu’il était bien MORT DORÉ au soleil, elle n’a cessé d’avoir des problèmes avec la justice qui n’a jamais su prouver sa culpabilité. C’est le commissaire Géry, un ami, qui m’encouragea à nier les accusations faites à mon égard. Et moi de lui demander : « et GÉRY T’AIME ? ». Non, pas vraiment me répondit-elle. En fait, s’il agit de la sorte avec moi, c’est pour une reconnaissance de dettes. Par le passé, il BLANCHISSAIT de l’argent sale. Le comble de tout, c’est que cet argent n’était autre que des billets VERTS !! Enfin voilà, tu sais tout de moi ou presque. Oui je travaille au NOIR, oui je suis tombée amoureuse de toi dès le premier regard. Elle devint finalement sa maîtresse et ils s’en allèrent une semaine en Grèce, pour chasser leurs idées NOIRES. Elle AIME RHODES ! Bloc Kurde