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- ABS : Ce système anti-blocage des roues est un système d'assistance au freinage utilisé sur les véhicules roulants, limitant le blocage des roues pendant les périodes de freinage intense. Fonction secondaire dans le système de contrôle de traction, elle est utilisée dans les avions (lors de l'atterrissage) et dans les véhicules automobiles ou motocyclettes, où elle fait de plus en plus partie de l'équipement standard. Le système n'ayant pas été inventé dans un pays francophone, il est toujours l'objet d'une grande variété d'appellations en langue française: antiblocage de sécurité, système de freinage anti-blocage, freins anti-blocage et encore d'autres combinaisons comme système d'antiblocage de roues. retour
- Accordéon : Ce sont des instruments de musique à vent qui peuvent être de factures très différentes. Le nom d'accordéon regroupe une famille d'instruments à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien, selon la définition de Émile Leipp. retour
- Acétylène : C’est un composé chimique hydrocarbure de la classe des alcynes de formule brute C2H2. Il a été découvert par Edmund Davy en Angleterre en 1836. C’est l’alcyne le plus simple, constitué de deux atomes de carbone et deux d’hydrogène. Les deux atomes de carbone sont reliés par une triple liaison qui contient la majorité de son énergie chimique. retour
- Acier inoxydable : Couramment appelé acier inox ou inox, il a un grand rôle dans d'innombrables domaines : vie quotidienne, industries mécaniques, agroalimentaires, chimiques, transports, médecine, chirurgie, etc. C'est une famille d'aciers, alliages de fer et de carbone, auxquels on ajoute essentiellement du chrome qui, au-delà de 10,5 % en solution (selon la teneur en carbone) dans la matrice, provoque la formation d'une couche protectrice d'oxyde de chrome qui confère à ces aciers leur inoxydabilité.
D'autres éléments peuvent être ajoutés, notamment le nickel qui améliore les propriétés mécaniques en général et la ductilité en particulier, et d'autres éléments comme le molybdène ou le titane qui améliorent la stabilité de l'alliage pour des températures autres que l'ambiante ainsi que des éléments à hauts points de fusion comme le vanadium et le tungstène accompagné en général d'une augmentation de la teneur en chrome, pour obtenir la résistance aux hautes températures au contact d'une flamme (aciers réfractaires). retour

- A.D.N : L'expérience de Avery, MacLeod et McCarty est l'adaptation, en 1944, de l'expérience de Griffith (qui établissait que l'information génétique pouvait être transférée d'un organisme à l'autre) pour définir le support de l'information génétique.
En 1928, Frederick Griffith avait établi que l'information génétique pouvait être transmise d'une souche bactérienne virulente (lisse) morte à une autre souche non-virulente (rugueuse), de telle sorte que la souche rugueuse devenait virulente. McCarty, modifie l'expérience en incubant cette fois les bactéries de la souche rugueuse avec différents extraits de cellules de la souche lisse, contenant soit les cellules lysées, soit les protéines soit l'ADN pur. Ils testent par la suite sur boîte de Petri l'apparition de colonie bactérienne ayant le phénotype de la souche lisse. Bien que l'expérience ait montré que la transformation n'apparaissait qu'avec l'ADN pur, il a fallu attendre l'expérience de Hershey et Chase en 1952 pour que l'ensemble de la communauté scientifique accepte cette découverte. retour

- Aérodium : C’est un simulateur de chute libre constitué de cinq moteurs électriques soufflant un vent de 200 km/h. Cette énergie propre, malgré toute sa puissance, n’émet aucun gaz polluant. Il suffit de se placer au-dessus de ce vent ascendant et voilà, nous volons !
L’aérodium est une invention québécoise qui a vu le jour en 1980. C’est à St-Simon, aux abords de l’autoroute 20, que le père de cette originale invention, Jean St-Germain, aujourd’hui retraité, avait installé cet appareil unique au monde. Depuis, plusieurs pays sont tombés sous le charme de ce simulateur qui récrée avec grande précision la sensation de chute libre qu’éprouvent les parachutistes sautant à plus de 13 500 pieds. retour

- Aéroglisseur : C’est un véhicule soutenu sur un coussin d'air fourni par un ventilateur actionné monté sur le métier.
Il a été inventé par Christopher Cockerell en 1959. Son idée, au départ, était de construire un véhicule qui se déplacerait au-dessus de la surface de l'eau, flottant sur une couche d'air. Ceci réduirait le frottement entre l'eau et le véhicule. retour

- Aiguillage : Mis au point en 1789  par l’Anglais William Jessop il sera le système de point de départ de l'invention de l'aiguillage. En 1898, la première installation d'aiguillage électrique est réalisée à Paris pour commander les voies de la gare de Lyon. Si les aiguillages ont peu évolué dans leur principe de base, en revanche, leur construction et leur géométrie nouvelles ont permis d'améliorer considérablement leurs performances. Ainsi la ligne TGV Paris-Lyon est-elle équipée d'aiguillages pouvant être franchis à 220 km/h en "voie déviée". retour
- Air climatisé : C’est en 1935 que Frederick McKinley Jones conçut une unité de refroidissement d'air portable pour les camions transportant des denrées périssables, et a reçu le brevet le 12 Juillet 1940. Son invention était particulièrement importante car au cours de la Seconde Guerre mondiale , elle servit à la préservation de sang, à la médecine et à la nourriture pour les hôpitaux de l'armée et sur ??les champs de bataille ouverts. retour
- Airbag : De l'anglais, littéralement « sac d’air », coussin gonflable de sécurité ou simplement coussin gonflable, c’est une membrane ou une enveloppe flexible, dans laquelle de l’air ou un autre gaz est très rapidement injecté par une réaction chimique explosive (perchlorate), pour la gonfler et ainsi amortir un choc.
Les airbags sont principalement utilisés dans les automobiles, pour protéger les passagers lors d'une collision et ainsi leur éviter de percuter violemment certains équipements de la voiture (volant, vitres latérales, appuie-tête avant pour un passager arrière, etc.). Son efficacité optimale est obtenue dans son association avec une ceinture de sécurité et un prétensionneur de ceinture. Ford et General Motors ont commencé leurs expérimentations sur les dispositifs de retenue par coussins gonflables à la fin des années 1950, basés sur le brevet de 1952 de John Hetrick. retour

- Airbus A-380 : C’est un avion de ligne civil très gros-porteur long-courrier quadriréacteur à double pont produit par Airbus civil aircrafts, filiale d'Airbus Group. Les éléments sont produits et assemblés dans différents pays de l'Union européenne ; les principaux sont en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. D'autres pièces proviennent d'autres pays dont la Belgique et l'assemblage final est réalisé sur le site de Toulouse, en France. retour
- Allumettes phosphoriques à friction : En 1831, alors que Charles Sauria n'était encore qu'étudiant en chimie, il inventa les allumettes phosphoriques à friction en remplaçant le sulfure d'antimoine par le phosphore blanc dans la formule de John Walker. On raconte que c'est le souvenir d'une explosion accidentelle survenue lors d'une expérience de chimie en classe de seconde qui lui donna cette idée. Mais il ne possédait pas les 1500 francs nécessaires au brevet et c'est l'allemand J.F. Kammerer (parfois considéré à tort comme leur véritable inventeur) qui fut le premier à les fabriquer industriellement l'année suivante. retour
- Aluminium : En 1808, Humphry Davy, un Anglais, a tenté d'extraire l'aluminium par électrolyse. Bien qu'il n'ait pas réussi, le scientifique a donné au métal son nom actuel. En 1825 Hans-Christian Oersted réussit l’ expérience en passant du chlore à travers un mélange chaud d'alumine et de charbon pour en produire du chlorure d'aluminium. En chauffant ce résultat avec un amalgame de potassium, Oersted en extrait un métal similaire à l'étain dans ses propriétés. retour
- Amines : Découvertes par Adolphe Wurtz en 1849, les amines furent initialement appelées alcaloïdes artificiels. Ce sont des composés organiques azotés, dérivant de l’ammoniac par remplacement d’un, de deux ou de trois atomes d’hydrogène par autant de groupes hydrocarbonés (alkyl, aryl) et désignés respectivement par amine primaire, secondaire ou tertiaire. Les arylamines, dont l’aniline est le représentant le plus simple, ont une importance pratique considérable pour la synthèse de médicaments, de colorants et d’autres dérivés aromatiques; les alkylamines n’ont que des débouchés limités dans l’industrie pharmaceutique. Par contre, plusieurs diamines aliphatiques sont à la base de fibres textiles de haute qualité (nylons).
La classe de l’amine est relative au degré de substitution de l’azote et non (comme dans le cas des alcools) à celui du carbone qui porte la fonction.
Si la fonction amine est fréquente dans de nombreuses espèces d’importance biologique fondamentale, il s’agit presque toujours de composés à fonction mixte, les plus importants étant les acides aminés et les alcaloïdes. En revanche, les amines naturelles, à fonction simple, sont exceptionnelles; on peut citer la présence de triméthylamine (CH3)3N parmi les produits de putréfaction de la chair des poissons, celle de l’ion tétraméthylammonium (CH3)4N+ dans les vinasses de betteraves.retour

- Anémomètre : On doit son invention à l'architecte italien Leon Battista Alberti en 1450. Accolé à une girouette, il indiquait la force du vent sur un arc de cercle gradué. Dès le milieu du XVIIe siècle, les physiciens se sont ingéniés à mesurer le plus précisément possible la vitesse instantanée du vent. retour
- Anesthésie à l'éther : William Thomas Green Morton (né le 9 août 1819 et décédé le 15 juillet 1868) était un américain qui fut responsable de la première démonstration publique réussie des qualités de l'éther en tant qu'anesthésique par inhalation.
Beaucoup le considèrent comme "l'inventeur et découvreur" de l'anesthésie. Pourtant il ne fut pas le premier à utiliser l'éther pour anesthésie chirurgicale, utilisation que l'on pourrait attribuer à Crawford Williamson Long. Ses travaux furent décisifs dans toutes les disciplines médicales et scientifiques traitant de l'anesthésiologie. retour

- Appareil photo Kodak : En 1888, avec son slogan « You press the button, we do the rest » (Vous appuyez sur le bouton, nous nous chargeons du reste), George Eastman met le premier appareil photo simple d'utilisation entre les mains des consommateurs. Par cette initiative, il rend un procédé auparavant encombrant et difficile à utiliser simple et accessible à tous. retour
- Apple :  
Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne créent Apple le 1er avril 1976 à Cupertino. Au début des années 1980, Steve Jobs saisit le potentiel commercial des travaux du Xerox Parc sur le couple interface graphique/souris, ce qui conduit à la conception du Lisa, puis du Macintosh en 1984, les premiers ordinateurs grand public à profiter de ces innovations. retour

- Arc électrique : C’est un courant électrique visible dans un milieu isolant (gaz, air,...). La découverte des principes régissant ce phénomène est due au chimiste et physicien anglais sir Humphry Davy en 1811. Son explication fait appel à une physique très complexe.
En langage courant, un arc électrique de faible ampleur est une « étincelle ». retour

- Argon : Découvert conjointement en 1894 par les Anglais William Ramsay et Rayleigh, l’argon est un élément chimique, de symbole Ar et de numéro atomique 18.
Il appartient au groupe des gaz rares (parfois plus justement appelé « gaz nobles » voire « gaz inertes »), avec l’hélium, le néon, le krypton, le xénon et le radon. retour

- Arsenic : C’est un élément chimique métalloïde semi-métallique de la famille des pnictogènes, de symbole As et de numéro atomique 33, présentant des propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux. retour
- Ascenseur hydraulique : En 1867, le français Léon Edoux présente, lors de l'Exposition Universelle de Paris au Grand Palais, deux élévateurs hydrauliques destinés au transport de matériaux sur les chantiers. Il les baptise du nom d' "ascenseur". C'est la première fois que ce vocable est utilisé dans le langage technique pour désigner le transport vertical. retour
- Aspartame : En 1965, alors qu’il travaillait sur un médicament contre les ulcères, James Schlatter, chimiste américain de la société G.D. Searle, découvre accidentellement l’aspartame, une substance sans calorie, 180 fois plus sucré que le sucre.
C'est un dipeptide composé de deux acides aminés naturels, l'acide L-aspartique et la L-phénylalanine, le dernier sous forme d'ester méthylique.
Il est utilisé pour édulcorer les boissons et aliments à faible apport calorique ainsi que les médicaments. Cet additif alimentaire est utilisé dans un grand nombre de produits et autorisé dans de nombreux pays, il est référencé dans l'Union européenne par le code E951.
Depuis sa première autorisation de mise sur le marché aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA) en 1974, l'aspartame a fait l'objet de polémiques sur ses possibles effets nocifs sur la santé. Les organismes de santé publique (notamment la FDA et l'EFSA) confirment son innocuité dans les doses d'utilisation autorisées chez l'Homme. retour

- Aspirateur à poussière : Le premier système de nettoyage utilisant le vide pour aspirer la poussière était manuel. Il s'agit du Whirlwind, inventé à Chicago en 1869 par Ives W. McGaffey. Cette machine légère et compacte était toutefois difficile à utiliser car il fallait tourner une manivelle tout en la poussant sur le sol. Breveté le 8 juin 1869, cet appareil était vendu pour 25 $, un prix très élevé pour l'époque. On ne sait pas quel fut le succès du Whirlwind, mais la plupart des appareils ayant été vendus à Chicago et à Boston, on peut penser que la plupart ont été perdus dans le grand incendie qui ravagea Chicago en 1871. Seuls deux exemplaires nous sont parvenus, dont l'un se trouve au Hoover Historical Center (en Ohio). retour
- Aspirateur sans sac : Cela n’a plus rien d’étonnant de nos jours. Pourtant, lorsqu’il a créé ce concept en 1978, James Dyson, ingénieur anglais, a eu du mal à convaincre. Tout d’abord, non pas tant que l’idée semblait farfelu, mais le marché du sac était trop important pour être abandonné. Les financiers à qui il s’adresse ont de plus du mal à croire à son projet. 30 ans après, pourtant, tout prouve que James Dyson a eu raison dans ses choix. Avec une technologie brevetée et une longueur d’avance en matière de design, ses aspirateurs ont conquis le marché. retour
- Aspirine : C’est à Charles Frédéric Gerhardt, chimiste alsacien, qu’on doit notamment la première synthèse de l'acide acétylsalicylique ou aspirine.
C’est une substance active de nombreux médicaments aux propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Il est aussi utilisé comme antiagrégant plaquettaire. Il s'agit d'un anti-inflammatoire non stéroïdien. C'est un des médicaments les plus consommés au monde. retour

- Astrolabe : C’est une double projection plane qui permet de représenter le mouvement des astres sur la voûte céleste. Le principe de sa construction est connu depuis l'époque grecque : son invention est attribuée classiquement à Hipparque (v. -190 à -120).
L'utilisation courante de l'astrolabe remonte à l'astronomie arabe du 8ème siècle. Des perfectionnements majeurs sont apportés à l'instrument par Al-Zarqali, astronome arabo-andalou établi à Tolède, au 11ème siècle. D'usage limité pour les observations astronomiques, il sert surtout pour l'astrologie, l'enseignement de l'astronomie, et le calcul de l'heure le jour par l'observation du soleil ou pendant la nuit par l'observation des étoiles. Dans sa forme simplifiée, l'« astrolabe nautique », fut le principal instrument de navigation depuis le 16ème siècle jusqu'au 18ème siècle, au moment où fut inventé le sextant. retour

- Atome : C’est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. La théorie atomiste, qui soutient l'idée d'une matière composée de « grains » indivisibles (contre l'idée d'une matière indéfiniment sécable), est connue depuis l'Antiquité, et fut notamment défendue par Leucippe et son disciple Démocrite, philosophes de la Grèce antique, ainsi qu'en Inde, plus antérieurement, par l'une des six écoles de philosophie hindoue, le vaisheshika, fondé par Kanada. Elle fut disputée jusqu'à la fin du 19ème siècle et n'a plus été remise en cause depuis lors. C'est ainsi sur les propriétés des atomes que reposent toutes les sciences des matériaux modernes. Un atome est constitué d'un noyau concentrant plus de 99,9 % de sa masse, autour duquel se distribuent des électrons pour former un nuage 100 000 fois plus étendu que le noyau lui-même. Le volume d'un atome, représenté approximativement par une sphère, est donc essentiellement vide. Le noyau est constitué de protons, chargés positivement, et de neutrons, électriquement neutres. retour
- Attache trombone : Cette attache métallique permettant de relier des feuilles de papier entre elles, fut inventée en 1900 par le Norvégien  Johann Waaler, qui, curieusement fit breveter son invention en Allemagne. Il fut baptisé « trombone » en France par référence à l’instrument de musique qui a une forme comparable. retour
- Autochrome : C’est un procédé de restitution photographique des couleurs breveté le 17 décembre 1903 par les frères Auguste et Louis Lumière.
C'est la première technique industrielle de photographie couleurs, elle produit des images positives sur plaques de verre. Elle fut utilisée entre 1907 et 1932 environ.
On lui doit en particulier de nombreuses photos de la Première Guerre mondiale. retour

- Autogire : C’est un aéronef à voilure tournante libre. Inventé en 1927 par l'Espagnol Juan de La Cierva qui l'a nommé « autogiro », il est parfois appelé « gyrocoptère », par imitation de l'appellation anglaise « gyrocopter ». L'orthographe assez commune « autogyre », bien que rappelant l'étymologie grecque, et latine
(« gyrare » = « tourner en rond ») n'est pas reconnue par l'Académie française. retour

- Automate : En 1737 Jacques de Vaucanson construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Il fait forte impression au public, qui peut le voir à la foire de Saint-Germain, puis à l’hôtel de Longueville. Une grande partie du mécanisme de l’automate était placée dans un piédestal ; celui-ci, entraîné par un poids, consistait en un cylindre de bois couvert de picots, qui, par l’intermédiaire de quinze leviers et de chaînes et de câbles, pouvait modifier le débit d’air, la forme des lèvres, et les mouvements des doigts. L’air était généré par neuf soufflets de puissances différentes, une sorte de langue artificielle ouvrait ou fermait le passage. La flûte n’est pour l’automate qu’un instrument remplaçable par un autre, et ce sont les mouvements des lèvres, doigts, et le contrôle du souffle qui lui permettent de jouer de la musique, comme un humain. Le flûteur automate a disparu au début du 19ème siècle. retour
- Automobile à moteur à essence : Elle voit le jour en 1891 et est construite par les Français René Panhard et Émile Levassor. retour
- Avion : Clément Ader, un ingénieur français et pionnier de l'aviation, aurait été le premier à faire décoller un engin motorisé plus lourd que l'air en 1890. Ce vol, antérieur à celui des frères Wright en 1903, est controversé en raison de doutes sur sa réalité et des caractéristiques de stabilité et de contrôle de l'appareil, le rendant quasiment incontrôlable dans l'air. retour
- Avion de ligne : Boeing a rapidement joué un rôle de premier plan dans l'essor de l'industrie aéronautique américaine, mettant notamment au point, au début des années 1930, des appareils postaux (Monomail) et des avions de ligne (Boeing 247 monoplan). Dès 1934, William Edward Boeing se retire, sa succession étant assurée par des équipes dynamiques capables d'en assurer la pérennité. retour
- Avion furtif : Le F-117A figure parmi les réalisations les plus fascinantes de la technologie aéronautique des dernières années. Cet appareil très sophistiqué a été mis au point dans le plus grand secret par la compagnie américaine Lockheed. L'avion furtif a été spécialement conçu dans le but d'échapper aux radars ennemis. 
 Chacune de ses composantes a été longuement étudiée  afin que les signaux réfléchis par le F-117A soient pratiquement imperceptibles. Ainsi, les caractéristiques de furtivité de l'appareil incluent un fuselage saillant à différents angles pour faire dévier les signaux et un traitement de surface qui a la propriété d'absorber les ondes radars. Bien que son premier vol eut  lieu en juin 1981, cet avion de combat n'est devenu opérationnel qu'en 1983. Lockheed  a produit pour le compte  des forces armées américaines des chasseurs de type F-117A jusqu'en 1990. Les États-Unis possèdent aujourd'hui 52 appareils comme celui-ci, dont le coût s'élève à quelque 45 millions de dollars l'unité. retour

- Azote : En 1772, le médecin écossais Daniel Rutherford isole l’azote et prouve qu’il s’agit d’un composant de l’air. Son nom latin nitrogenium (dont dérive son symbole chimique N) provient du grec nitron (« nitre », ou « nitrate de potassium ») et gennan (« engendrer »), ce qui signifie « qui forme du nitre ». Ce nom lui a été attribué à cause de sa présence dans le salpêtre (minerai blanc, translucide et brillant, constitué de nitrate de potassium KNO 3, utilisé dans la poudre à canon).
En 1772, le chimiste français Antoine de Lavoisier étudie l’azote, encore nommé nitrogène. Il constate que ce dernier ne brûle pas, qu’il n’entretient pas la combustion et qu’une souris à laquelle on fait respirer exclusivement ce gaz meurt aussitôt. Lavoisier décide alors d’appeler ce gaz « azote », qui signifie en grec « incapable d’entretenir la vie ». retour
 



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