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- Cacao en poudre : L'entreprise est fondée en 1815 à Amsterdam par Coenraad Johannes van Houten. En 1828, celui-ci invente un procédé permettant d'extraire du cacao une poudre facile à délayer dans de l'eau ou du lait, ce qui fait rapidement la fortune de l'entreprise. Dès la seconde moitié du 19ème siècle, la marque est l'une des plus connues au monde. L'entreprise crée des usines en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et à Singapour.
En 1986, elle est rachetée par le groupe Jacobs Suchard. Depuis 2000, elle fait partie du groupe suisse Barry Callebaut. retour

- Caddie : Chariot, métallique ou en matière plastique, conçu pour faciliter le transport des marchandises achetées dans un supermarché ou d'autres types de magasins. Le mot anglais caddie (ou sa variante orthographique « caddy ») peut désigner un garçon chargé de transporter les clubs de golf d'un joueur de golf, soit en portant le sac contenant les clubs, soit en tirant celui-ci sur un petit chariot. C'est ainsi que le « chariot de caddie », puis « caddie » tout court, est entré dans la langue française, et apparaît en 1952 dans le dictionnaire Le Robert sous cette définition : « petit chariot métallique pour transporter les denrées dans les libres-services et les bagages dans les gares ou les aéroports. retour
- Cafetière à percolation : La cafetière est un récipient ou un appareil, servant à préparer et/ou à servir le café.
Le mot cafetière désignait originalement la personne qui tenait un établissement où l'on pouvait boire du café. Ce sens tombe dans l'oubli au 19ème siècle lorsque la percolation du café est inventée. Le mot cafetière désigne alors l'appareil de cuisine utilisé pour préparer du café en faisant passer de l'eau chaude à travers du café moulu. Vers 1800, le français Jean-Baptiste de Belloy, archevêque de Paris, invente le système de la percolation du café et de la première cafetière. La cafetière est composée de deux récipients empilés, séparés au milieu par un compartiment où l'on place le café. On verse l'eau bouillante dans la partie supérieure de la cafetière ; le café s'infuse lentement et passe dans le récipient inférieur. Il ne s'agit donc plus d'infusion mais de lixiviation. retour

- Caisse enregistreuse : Une caisse enregistreuse est un appareil servant à enregistrer les achats d'un client. Elle est composée d'un clavier, d'une machine à calculer, de deux imprimantes et d'un tiroir-caisse sécurisé. Cette machine est manipulée généralement par un caissier et est souvent associée à un lecteur de code-barres. Le tiroir-caisse fut inventé en premier dans le but d'éviter les vols faits par les employés. Il ne s'ouvrait qu'après rotation d'une clef, ce qui générait un son de clochette qui prévenait le patron qu'une transaction avait lieu. On y ajouta par la suite une machine à additionner. Les caisses enregistreuses se sont répandues grâce à la levée de taxes dont la loi demandait la remise d'un reçu au client. retour
- Calcium : Le calcium est un élément chimique, de symbole Ca et de numéro atomique 20.
C'est un métal alcalino-terreux gris et mou qui ne se trouve jamais à l'état de corps pur dans la nature. Il est le cinquième élément le plus abondant de la croûte terrestre (plus de 3 %) et est essentiel pour la matière organique : formation des os, des dents et des coquilles. Le calcium joue également un rôle très important en physiologie cellulaire. La chaux était déjà préparée par les Romains dès le premier siècle, mais ce n'est qu'en 1808 que le calcium fut découvert. En apprenant que Jöns Jacob Berzelius et Magnus Martin Pontin avaient préparé un amalgame de calcium par électrolyse de la chaux dans du mercure, Sir Humphry Davy fut capable d'isoler le métal impur. retour

- Calculatrice : La première machine à additionner fut construite par Wilhelm Schickard (1592-1635). En 1624, Schickard, alors professeur à l'université de Tübingen, conçut et réalisa une machine à calculer qu'il nomma Horloge Calculatrice. Capable d'ajouter et de soustraire des nombres de 6 chiffres, cet appareil était basé sur le mouvement de 11 roues dentées menées par 6 "roues dentées partielles'' (il manquait un secteur), dont chaque tour entraînait d'1/10 tour la roue suivante. Il y avait même un contrôle de débordement, qui faisait sonner une cloche. Le haut de la machine était occupé par des "cylindres de Neper'' en charge de l'affichage. retour
- Calculatrice scientifique de poche : La première calculatrice électronique est apparue aux Etats-Unis en 1967, mais il a fallu attendre 1972 pour que la première machine grand public arrive sur les marchés européens et américains : la Datamath de Texas Instruments. Elle fonctionnait sur une batterie rechargeable au cadium-nickel, et n'offrait qu'un écran de 8 chiffres à diodes électroluminescentes. Cette calculatrice primaire ( elle pouvait effectuer les quatre opérations mais ne calculait pas les pourcentages et était dépourvue de mémoire) était vendue alors à un prix considérable . retour
Un deuxième fabricant émerge, dans ce marché naissant et prometteur, Hewlett-Packard, qui lance la première calculatrice scientifique, la HP-35.

- Camembert : Camembert est une appellation d'origine non protégée et devenue générique qui désigne des fromages industriels à pâte molle à croûte fleurie fabriqués avec des laits de vache mais aussi de chèvre ou de brebis. Fromage parmi les plus consommés en France, il est devenu, avec la baguette de pain et le béret, l'une des caractéristiques distinctives de l'image des Français et de la France dans l'imagerie populaire internationale.
Pour se démarquer de cette multitude de fromages appelés « camembert », la filière de production agricole normande du camembert traditionnel a demandé et obtenu l'enregistrement au niveau européen de l'appellation d'origine « camembert de Normandie » se rapportant à la production originelle. L'élaboration de ce fromage est garantie uniquement par les agriculteurs et les laiteries qui respectent le cahier des charges de l'AOP. retour

- Caméra portative : C’est bien Oskar Barnack qui inventa le format 35 mm le premier appareil photographique miniature disponible commercialement. retour
- Cannette d'aérosol : Dans la vie courante, le terme « aérosol » désigne le récipient contenant un produit et un gaz propulseur. Le propulseur crée une pression à l'intérieur du récipient. En ouvrant la valve de sortie, on expulse le mélange. Le produit est pulvérisé sous forme d'aérosol, c'est-à-dire en fines particules en suspension dans l'air. Ne trouvant pas d'utilisation pratique, la cannette d'aérosol n'a pas connu de succès sur le champ, il a fallu attendre  environ quinze ans pour que Goodhue et Sullivan la commercialisé sous forme d’insecticide en 1941. retour
- Canon : Un canon (du latin canna, « tube ») est une arme à feu tubulaire de grande taille destinée à lancer sur une grande distance un projectile lourd ; celui-ci était à l'origine un boulet, c'est-à-dire une boule de pierre, de fer ou de fonte.
Initialement, on utilisait le mot « bombarde », mais dès le 15ème siècle cette appellation est réservée aux plus grosses pièces d'artillerie et on utilise le mot « canon » pour les autres. Plus tard, une distinction sera faite entre les différentes bouches à feu et on utilisera les appellations canon, obusier ou mortier selon les caractéristiques de l'arme. C'est avec l'invention de l'obus à douille et sa production industrielle que l'artillerie se développera.
Elle sera au début du 20ème siècle à l'origine d'une modification tactique de la défense : la guerre de tranchées. retour
               
- Carte à puce : Une carte à puce est une carte en matière plastique, voire en papier ou en carton, de quelques centimètres de côté et moins d'un millimètre d'épaisseur, portant au moins un circuit intégré capable de contenir de l'information. Le circuit intégré (la puce) peut contenir un microprocesseur capable de traiter cette information, ou être limité à des circuits de mémoire non volatile et, éventuellement, un composant de sécurité (carte mémoire). Les cartes à puce sont principalement utilisées comme moyens d'identification personnelle (carte d'identité, badge d'accès aux bâtiments, carte d'assurance maladie, carte SIM) ou de paiement (carte bancaire, porte-monnaie électronique) ou preuve d'abonnement à des services prépayés (carte de téléphone, titre de transport); voir ci-dessous. La carte peut comporter un hologramme de sécurité pour éviter la contrefaçon. La lecture (l'écriture) des données est réalisée par des équipements spécialisés, certaines puces nécessitant un contact physique (électrique), d'autres pouvant fonctionner à distance (communication par ondes radio). retour
- Carte météorologique : Une carte météorologique est une carte géographique sur laquelle les données de certains paramètres météorologiques sont pointées et analysées pour donner une représentation de l'état de l'atmosphère à un temps précis.Il existe deux types de ces cartes : carte du temps présent, où les informations des stations météorologiques de surface ou des radiosondages sont inscrites, et les cartes de prévision météorologique, où ces mêmes paramètres sont tracés pour un temps futur. retour
- Carte postale : Si l'Angleterre fut le berceau du timbre-poste (en 1840), l'Autriche fut celui de la carte postale. Le docteur Heinrich von Stephan, Directeur Général des Postes et fondateur de l'Union Postale Universelle, en 1865, propose pour la première fois un mémoire sur la carte postale, à la conférence postale de Karlsruhe. L'idée n'est pas reprise tout de suite et il faut attendre le 1er octobre 1869, à Vienne, pour que le professeur Emmanuel Hermann convainque l'administration postale autrichienne de l'intérêt de ce support. retour
- Cartouche à broche : Dans une cartouche à broche ou cartouche Lefaucheux, la base de la douille inclut la capsule d'ignition ou amorce. Le fulminate de mercure dans celle-ci est mis à feu par une courte tige de métal, la broche, saillant à l'angle droit, assez longue pour sortir du contour du canon ou barillet. Pour la mise à feu de la cartouche, le chien frappe verticalement cette broche. retour
- Casques bleus : Les Casques Bleus (Force de maintien de la paix) peuvent être envoyés dans une zone de conflit pour protéger la population civile ou encore servir de force d'interposition. Elle fut créée suite à une résolution présentée à l'Assemblée générale des Nations unies, par le ministre canadien des Affaires étrangères, Lester Bowles Pearson. Pearson reçut le Prix Nobel de la paix en 1957. En 1988, les Casques Bleus aussi reçurent le Prix Nobel de la paix. retour
- Catadioptre : Plus précisément un système optique catadioptrique est la base des dispositifs rétro-réfléchissants.
Il sert à réfléchir un faisceau lumineux visible ou du proche infrarouge dans la direction du flux lumineux entrant, quel que soit l'angle d'incidence (ce qui n'est pas le cas du miroir plan). Il a été inventé en 1917 à Nice par Henri Chrétien pour l'armée qui désirait un dispositif de communication que l'ennemi ne pouvait pas intercepter.
Il en dépose le brevet sous le nom de cataphote en 1923. retour

- Cathéter pour embolectomie : Indiqué pour l'ablation d'emboles et de thrombus mous et récents dans les vaisseaux du système artériel. Il peut également être utilisé pour une occlusion provisoire des vaisseaux sanguins, la perfusion de liquides et l'échantillonnage de sang. retour
- Ceinture de sécurité : La ceinture de sécurité existe depuis plus d'un siècle. Elle a été inventée par Gustave Désiré Lebeau en 1903 et vient du Canada. Cet homme a inventé cette ceinture pour protéger les conducteurs et passagers dans les véhicules. retour
- Cellophane : Film fin et transparent constitué d'hydrate de cellulose. C'est un matériau très utilisé pour les emballages alimentaires du fait de sa transparence et de son étanchéité aux micro-organismes. À l'époque de sa découverte il n'y avait pas d'autre matériau souple et parfaitement transparent, les plastiques modernes n'existant pas encore. On peut donc surveiller la conservation d'un aliment (telles les confitures) sans ouvrir le récipient. retour
- Cellule photovoltaïque : L’effet photovoltaïque est obtenu par absorption des photons dans un matériau semi-conducteur qui génère alors une tension électrique. Les cellules photovoltaïques produisent du courant continu à partir du rayonnement solaire, qui peut être utilisé pour alimenter un appareil ou recharger une batterie. retour
- Celluloïd : Le celluloïd est le nom donné à une matière composée essentiellement de nitrate de cellulose et de camphre. Elle est considérée comme la toute première matière plastique artificielle dont l'origine remonte à 1856. Sa composition a été petit à petit améliorée pour la rendre finalement facile à modeler et à produire. Son invention revient le plus souvent aux frères Hyatt en 1870. Le celluloïd est très inflammable et n'est quasiment plus utilisé aujourd'hui. On le retrouve le plus communément dans les balles de tennis de table ou dans l'industrie cinématographique où il a servi à la production des précieuses pellicules, cependant il sera remplacé par un support de triacétate de cellulose moins inflammable. Aujourd'hui, les films sur support celluloïd sont appelés « films flamme » et leur utilisation en projection est interdite en raison de leur grande inflammabilité. retour
- Césarienne : Une césarienne est une intervention chirurgicale visant à extraire un enfant de l'utérus maternel par incision de la paroi utérine.
Le mot « césarienne » dérive du latin caesar qui veut dire enfant né par incision, (du verbe caedere : couper, inciser) d'où viendrait le surnom (cognomen) porté par Jules César (dont il a hérité d'un de ses ancêtres qui, lui, serait né par césarienne.
Pendant très longtemps la césarienne n'était pratiquée que sur les femmes mourantes, dans le seul but de sauver le bébé. En 1500, un châtreur de porc suisse, Jacques Nufer, obtint l'autorisation de pratiquer une césarienne sur sa femme, les médecins locaux ayant déclaré l'accouchement par voie naturelle impossible. L'opération fut un succès, et la femme put même, par la suite, mettre au monde d'autres enfants. retour

- Césium : Élément chimique de symbole Cs et de numéro atomique 55.
C'est un métal alcalin d'apparence argentée dorée dont le point de fusion de 28 °C est proche de la température ambiante (CNTP), à laquelle il peut demeurer à l'état liquide par surfusion ; le césium partage cette propriété avec le gallium et le rubidium, le mercure étant le seul métal liquide à température ambiante.
Ses propriétés chimiques sont semblables à celles du rubidium et du potassium, qui appartiennent à la même série chimique. Il est extrêmement réactif et pyrophorique, et réagit avec l'eau même à une température aussi basse que -116 °C.
On extrait le césium à partir de la pollucite, tandis que ses radioisotopes sont issus des déchets nucléaires, notamment le césium 137. retour

- Chaise électrique : La chaise électrique est un instrument d'application de la peine de mort par électrocution, inventé et utilisé aux États-Unis. Elle a été mise au point à la fin des années 1880 par Harold P. Brown et Alfred P. Southwick, dentiste américain, sur la demande de Thomas Edison, alors que les États-Unis cherchaient une alternative moins cruelle et plus efficace à la pendaison. retour
- Chalumeau oxhydrique : Appareil amenant en un même point de l’oxygène et de l’hydrogène, et permettant ainsi un mélange de gaz qui, enflammé, produit une température très élevée. L’histoire du chalumeau à gaz a commencé dans les années 1800 avec le professeur Robert Hare qui a inventé le chalumeau oxhydrique. Plusieurs années plus tard, Henry Chatelier testait la température de combustion du mélange d’oxygène et d’acétylène. En 1898, le même outil a été utilisé avec un brûleur pour la soudure et le découpage des métaux. retour
- Champagne : Également appelé vin de Champagne, c’est un vin effervescent français protégé par une appellation d'origine contrôlée dont la réglementation a nécessité plusieurs siècles de gestation. Son nom vient de la Champagne, une région du nord-est de la France. La délimitation géographique, les cépages, les rendements et l'ensemble de l'élaboration du champagne sont les principales spécificités de l'appellation.
Historiquement, dès le Moyen Âge, cette province a commencé par produire des vins tranquilles, non effervescents. Des vins clairs appelés aussi « nature », dont la renommée commence à dépasser leur région d'origine au 16ème siècle, par l'entremise d'un ambassadeur de renom, le roi Henri IV, puis au 17ème siècle, grâce aux talents de dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, notamment avec l'assemblage de différents crus et le contrôle de la prise de mousse lors de la deuxième fermentation. Le succès de l'appellation est ensuite allé croissant, passant de 8 millions de bouteilles expédiées en 1850, à 28 millions en 1900 et 323 millions en 2011, le marché ayant atteint 4 milliards d'euros, avec près de la moitié du chiffre d'affaires réalisée à l'export marqué par une forte progression en valeur et en volume.
Le champagne est élaboré essentiellement à partir de trois cépages : le pinot noir, le pinot meunier  et le chardonnay. Le vignoble de Champagne produit surtout des vins blancs mousseux, avec un large éventail de cuvées (spéciales ou non), de millésimes et de flaconnages variés.
Le champagne est une boisson devenue synonyme de fête ou de célébration. Il bénéficie d'un prestige reconnu dans le monde entier, notamment grâce à la protection et à la défense très actives de l'appellation. retour

- Chasse d'eau : En 1595, le poète anglais John Harington (1561-1612), filleul de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre et ancien étudiant du collège d'Eton, inventa le système moderne de chasse d'eau pour nettoyer les toilettes de sa maison de Kelston. À l'époque, on utilisait des pots de chambre. C'est à la demande de sa marraine, la reine d'Angleterre, lasse de sentir les odeurs qui émanaient de ses toilettes qu'il imagina une chasse d'eau rudimentaire : il installa une chaudière d'eau sur le toit de la résidence et un long tube reliait la chaudière aux toilettes. Il suffisait d'actionner un robinet pour laisser couler l'eau dans la toilette pour ensuite évacuer les excréments dans une fosse septique. Il nomma sa première chasse d'eau l'Ajax, mot dérivé de « a jakes », jakes étant un ancien mot argotique pour « toilette ». Il fallut attendre 1775 pour qu'Alexander Cummings dépose un brevet. En 1778, Joseph Bramah inventa le mécanisme à clapet anti-retour et siphon utilisé encore de nos jours.         Cette invention se diffusa à la fin du 19ème siècle, avec l'arrivée de l'eau courante dans les appartements. Bien que cette invention soit attribuée à John Harington, des historiens ont relevé des traces de toilette à chasse d’eau chez les Minoens, il y a quatre mille ans, chez les Égyptiens, il y a trois mille ans et chez les Romains, il y a deux mille ans. retour
- Chauffe-eau : Il existe en réalité deux familles bien distinctes de chauffe eau, la première et la plus répandue correspond aux appareils qui ont une réserve d'eau chaude appelés ballons d'eau chaude ou cumulus, et la deuxième plus rare de nos jours, car moins pratiques rassemble les appareils qui produisent de l'eau chaude uniquement à la demande aussi appelés chauffe eau instantanés. retour
- Cheerleaders : Une pom-pom girl, ou une meneuse de claque (au Québec et au Nouveau-Brunswick) ou une cheerleader (aux États-Unis), est une jeune athlète munie de pompons aux couleurs d'une équipe sportive, participant à un spectacle de chant, de danse et de figures acrobatiques donné pour encourager cette équipe lors d'événements et de championnats sportifs. La claque ou cheerleading désigne cette activité qui consiste, pour une équipe de pom-pom girls, à exécuter de façon rapide et énergique un programme constitué d'un mélange de sauts, de danse, d'acrobatie et de gymnastique au son d'une musique rythmée et dynamique. retour
- Chèque de voyage : Un chèque de voyage (ou en anglais traveler's cheque) est un chèque pré-imprimé, au montant fixé, conçu pour permettre à la personne qui les signe de payer un tiers sans condition aucune, après avoir lui-même payé l'émetteur du chèque pour obtenir ce privilège. retour
- Chewing-gum : Le chewing-gum, gomme à mâcher, pâte à mâcher, chiclette, chique (en Belgique) ou gomme(en Amérique du Nord) est une gomme à laquelle sont ajoutés des arômes et parfums alimentaires. Elle est destinée à être mâchée et non avalée. retour
- Chimiothérapie : La chimiothérapie est l'usage de certaines substances chimiques pour traiter une maladie. C'est une technique de traitement à part entière au même titre que la chirurgie. La première utilisation connue de la chimiothérapie remonte à l'usage de l'écorce de quina par les Indiens du Pérou, dans le traitement de fièvres telles que la malaria. retour
- Chips : L'invention des chips est attribuée à George Crum, un chef cuisinier au Moon Lake Lodge à Saratoga Springs (New York), le 24 août 1853. C'est à cause d'un client particulièrement exigeant que George Crum mit au point malgré lui ce qui allait devenir les amuse-gueules les plus répandus au monde. Pour la deuxième fois de suite, le client refuse son assiette de frites, trop épaisses à son goût. Énervé, le chef George Crum décide non plus de tailler les pommes de terre mais de les émincer en tranches aussi fines que possible. Quelques minutes de friture, un peu de sel et le tour est joué. Mais contre toute attente ces « copeaux » de pommes de terre ont un véritable succès. George Crum décide même d'en faire sa spécialité et de les inscrire sur sa carte. Ils devinrent une spécialité nommée selon le nom du village, Saratoga Chips. Toutefois, Georges Crum étant à la fois afro-américain et amérindien, il ne peut en aucun cas déposer de brevet aux États-Unis pour cette invention. retour
- Chloroforme : Le chloroforme ou trichlorométhane est un composé chimique organochloré de formule brute : CHCl3. Eugène Soubeiran (en France), Justus von Liebig (en Allemagne) et Samuel Guthrie (en Amérique) ont découvert en même temps le chloroforme, préparé pour la première fois en 1831.
Fréquemment utilisé comme solvant, le chloroforme tend à être remplacé actuellement par le dichlorométhane, aux propriétés similaires mais moins toxique. Le chloroforme a été jadis utilisé comme anesthésique dans les blocs opératoires et comme conservateur pour la viande. retour

- Chocolat fondant : En 1880, Rodolphe Lindt met au point le conchage. Ce nouveau procédé d'affinage permet de fabriquer des chocolats fondants. Sa technique consiste à laisser tourner le broyeur contenant le chocolat pendant longtemps afin de rendre la pâte de cacao plus onctueuse.
Son secret ne fut rendu public qu'en 1901. retour

- Chronomètre de marine : Un chronomètre de marine, appelé aussi montre de marine, est une horloge suffisamment précise pour être utilisée comme une base de temps portable, y compris sur un véhicule en mouvement. Le développement de ces instruments au cours du 18ème siècle constitua une avancée technologique majeure, car la connaissance précise de l'heure durant un voyage au long cours était nécessaire à la navigation astronomique pour pouvoir déterminer la longitude. Le premier chronomètre véritable fut le résultat des efforts acharnés d'un seul homme, John Harrison, au long de 31 années d'essais et erreurs ; cela devait révolutionner l'art de la navigation maritime (et par la suite aérienne) alors que le colonialisme prenait son essor. retour
- Ciment Portland : Les Ciments Portland sont des liants hydrauliques composés principalement de silicates de calcium hydrauliques qui font prise et durcissent en vertu d'une réaction chimique à l'eau appelée hydratation. Lorsqu'on ajoute la pâte (ciment, air et eau) aux granulats (sable et gravier, pierre concassée ou autre matériau granulaire), elle agit comme une colle et lie ensemble les granulats pour former une masse semblable à de la pierre, le béton, le matériau artificiel le plus polyvalent et le plus répandu qui existe. retour
- Cinéma IMAX : IMAX, l'abréviation de l'anglais Image Maximum, est un format de pellicule créé par l'IMAX Corporation, au Canada, qui a la capacité d'exposer des images d'une plus grande taille et d'une meilleure résolution que les pellicules conventionnelles.
Un écran standard IMAX mesure 22 mètres de long et 16 mètres de haut, le plus grand se trouvant à Sydney avec 35,73 sur 29,42 mètres. En 2008, IMAX était le système le plus large utilisé pour la projection de films. En septembre 2009, il existait 403 salles IMAX dans 44 pays différents. retour

- Cinéma parlant : Le cinéma sonore allie images en mouvement et son. Il convient de distinguer cette expression de celle de cinéma parlant, qui n'est qu'une composante du cinéma sonore. En effet, la sonorisation n'est pas toujours passée par la parole, notamment à ses débuts. En résumé, le cinéma sonore n'est pas strictement opposé au cinéma muet. Si le début du cinéma sonore est daté de 1927, c'est bien à cause du film The Jazz Singer d'Alan Crosland qui est considéré comme le premier film parlant car plusieurs expériences avaient déjà eu lieu avant cette date. retour
- Cinémascope : Le CinemaScope est un procédé de prise de vues et de projection qui consiste à anamorphoser (comprimer) l'image à la prise de vue, pour la désanamorphoser à la projection. Ce rapport de compression est de 2. Le CinemaScope ne désigne pas directement le format d'image, mais un procédé d'anamorphose de l'image, qui peut être utilisé en 35 mm comme en 16 mm, avec des ratios d'image différents. retour
- Cinématographe : C’est la marque déposée d'un appareil inventé en 1895 par les frères Lumière, à la fois caméra de prise de vue et projecteur de cinéma, après qu'Antoine Lumière (le père de Louis et Auguste) découvre, à l'occasion d'un voyage à Paris, le Kinétoscope de Thomas Edison dont il conseille à ses fils d'imaginer un appareil concurrent1 intégrant également la projection sur grand écran qu'il a pu admirer au Musée Grévin, lors du même voyage, en assistant à une projection des Pantomimes lumineuses du Théâtre optique d'Émile Reynaud. retour
- Circuits intégrés : Aussi appelé puce électronique, c’est un composant électronique reproduisant une, ou plusieurs, fonctions électroniques plus ou moins complexes, intégrant souvent plusieurs types de composants électroniques de base dans un volume réduit, rendant le circuit facile à mettre en œuvre.
Il existe une très grande variété de ces composants divisés en deux grandes catégories : analogique et numérique. retour

- Clarinette : C’est un instrument de musique à vent de la famille des bois caractérisée par son anche simple et sa perce quasi cylindrique. Elle a été crée vers 1690 par Johann Christoph Denner (1655-1707) à Nuremberg sur la base d'un instrument à anche simple plus ancien : le « chalumeau ». La clarinette soprano (en si) est le modèle le plus commun.
La perce cylindrique de la clarinette la distingue du hautbois et du saxophone, tous deux à perce conique, et lui confère une aptitude au quintoiement. Son timbre chaud dans le registre grave, peut s'avérer extrêmement brillant voire perçant dans l'aigu.
De tous les instruments à vent, la clarinette possède la plus grande tessiture avec trois octaves plus une sixte mineure, soit 45 notes en tout. Elle se décline en une famille d'instruments presque tous transpositeurs, depuis la clarinette contrebasse jusqu'à la clarinette sopranino, couvrant ainsi toute l'étendue d'un orchestre symphonique. À l'exception des percussions, la clarinette est l'instrument qui possède la plus grande famille.
On utilise la clarinette dans la musique classique et traditionnelle ainsi que dans le jazz. Parmi les compositions célèbres pour cet instrument, on peut citer le Concerto pour clarinette de Mozart. retour

- Clavier sans touche : Il est un peu plus volumineux qu’un clavier mais ne possède aucune touche. L’orbiTouch de Keybowl est le premier clavier sans touche pour ordinateur de bureau. L’orbiTouch est doté de deux dômes orientables dans huit directions, chacune comparable aux points cardinaux (Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest, Ouest, Nord-Ouest). Le nombre de combinaisons de ces deux fois huit positions offre 255 possibilités. Suffisamment pour générer des caractères ASCII qui codent l’alphabet occidental et les caractères spéciaux (comme le @). retour
- Clé (pour écrous) : Inventé en 1835 par Solymon Merrick. Il s'agit d'un outil de travail qui sert à serrer ou détacher des boulons, des écrous. Il existe évidemment plusieurs types de clé dont les gens utilise le terme anglais ''Wrench'' comme par exemple le Pipe Wrench, et le Ratchet Wrench cependant, la clé à écrou de Merrick fut la première à être inventé. retour
- Clé à molette : La clé à molette est un outil chromé dont l'ouverture est adaptable à la tête de la vis ou de l'écrou. Elle comporte une mâchoire mobile commandée par une vis sans fin portant la molette de réglage de l'ouverture. Elle est pourvue parfois d'une graduation millimétrique.
L’avantage de cette clé remplace plusieurs clés plates dans les situations les plus courantes, elle est très pratique. Par contre le mécanisme de réglage est encombrant, donc la clé ne peut servir lorsque l'espace autour de l'écrou ou de la tête de vis est restreint. De plus, si le réglage est mauvais (serrage insuffisant ou jeu dans les mâchoires de la clé), l'écrou peut être abimé. La clé à molette, très adaptée pour les écrous ou vis à tête carrée, ne convient pas pour les desserrages puissants de têtes hexagonales, car elle ne porte que sur 2 plats et comporte toujours un certain jeu et une certaine déformation. retour

- Clémentine : La clémentine doit son nom au Frère Clément de l'Institut des Frères de Notre-Dame de l'Annonciation, qui était chef de culture de l'orphelinat de Misserghin (près d'Oran, en Algérie). retour
- Coca-Cola : Le Coca-Cola (ou Coke en Amérique du Nord et dans certains pays européens et africains, Coca en France) est un soda gazeux. Le nom « Coca-Cola » est une marque commerciale américaine déposée en 1886 et fabriquée depuis par la Coca-Cola Company. Il tire son nom de sa première composition : la feuille de coca et l'utilisation de noix de kola, la boisson est alors préconisée par son inventeur, le pharmacien John Pemberton, comme remède contre les problèmes gastriques (notamment les maux d'estomac et la diarrhée). Elle n'est pas encore commercialisée dans la célèbre bouteille dont l'esthétique sera déposée en 1960. retour
- Coccinelle : En 1933, dès son accession au pouvoir, Hitler annonce vouloir démocratiser l’automobile. Il signe un contrat avec l’ingénieur Ferdinand Porsche, alors célèbre pour ses voitures de course, et lui demande de réaliser une voiture populaire qui sera financée par l’État.
Pour produire cette nouvelle voiture, Hitler crée en 1938 une nouvelle marque automobile : "Volkswagen" (qui signifie "voiture du peuple" en allemand).
La première Volkswagen est produite en 1938. En France, elle est surnommée la "coccinelle" en raison de ses formes très rondes. retour

- Cocotte-minute : L'autocuiseur, appelé également « Cocotte-minute », est un ustensile de cuisine constitué d'un récipient en métal épais hermétiquement clos par un couvercle équipé d'une valve de dépressurisation. Il permet de cuire les aliments sous haute pression.
Il est également appelé marmite à pression ou casserole à pression en Belgique, et « Presto » au Québec.
Les aliments sont cuits sous pression directement dans la marmite ou à la vapeur dans un panier métallique. On peut également se servir de l'autocuiseur comme stérilisateur ou autoclave et réaliser des conserves.
L'autocuiseur est utilisé par les alpinistes pour compenser la faible pression atmosphérique à haute altitude qui rend difficile la cuisson des aliments.
En janvier 1953, Frédéric Lescure lance la « Super-Cocotte SEB » qui connaît un grand succès, supplantant rapidement la vingtaine d'autres modèles en fonte d'aluminium présentés par les sociétés concurrentes : la Super-Cocotte, en aluminium embouti, plus léger, mais beaucoup plus solide, s'avère plus sûre. En 1960, elle est vendue à 500 000 exemplaires. retour

- Code binaire : Le système binaire est un système de numération utilisant la base 2. On nomme couramment bit les chiffres de la numération binaire positionnelle. Ceux-ci ne peuvent prendre que deux valeurs, notées par convention 0 et 1.
C'est un concept essentiel de l'informatique. En effet, les processeurs des ordinateurs sont composés de transistors ne gérant chacun que deux états.
Un calcul informatique n'est donc qu'une suite d'opérations sur des paquets de 0 et de 1, appelés octets lorsqu'ils sont regroupés par huit. retour

- Code Morse : L’alphabet morse ou code morse, est un code permettant de transmettre un texte à l’aide de séries d’impulsions courtes et longues, qu’elles soient produites par des signes, une lumière ou un geste. retour
- Code-barres : Un code-barres, ou code à barres, est la représentation d'une donnée numérique ou alphanumérique sous forme d'un symbole constitué de barres et d'espaces dont l'épaisseur varie en fonction de la symbologie utilisée et des données ainsi codées. Il existe des milliers de codes-barres différents; ceux-ci sont destinés à une lecture automatisée par un capteur électronique, le lecteur de code-barres. Pour l'impression des codes-barres, les technologies les plus utilisées sont l'impression laser et le transfert thermique.
Le brevet initial date du 7 octobre 1952 a été déposé par deux étudiants américains, Norman Joseph Woodland et Bernard Silver, qui cherchaient une méthode pour automatiser l'enregistrement des produits des fabricants. Leur idée a consisté à combiner le système de sonorisation de films et le code morse. Il s'agissait ensuite de balayer le code avec une lumière pour traduire les barres verticales en informations. Ils ont également l'idée d'utiliser plutôt des cercles concentriques au lieu des lignes verticales afin de permettre la lecture du code dans toutes les orientations. L'utilisation courante n'interviendra cependant qu'à partir de 1973, suite à l'invention, le 7 octobre 1970 par George Laurer du code UPC (Universal Product Code, CUP en français). C'est à lui qu'on doit l'ajout de chiffres sous les barres verticales pour identifier le produit. Cette codification va dès lors supplanter les lignes concentriques, trop facilement illisibles en cas de bavures d'impression. retour

- Coeur artificiel : Un cœur artificiel est une prothèse conçue en guise d'assistance circulatoire pour traiter les personnes présentant de l'insuffisance cardiaque et autres maladies cardio-vasculaires graves. La recherche et les tentatives de production de cet organe artificiel (en) ont montré que les principaux obstacles à surmonter sont le rejet et la batterie externe au dispositif qui limite la mobilité du patient, le cœur ayant un fonctionnement relativement facile à copier puisqu’il fonctionne comme une pompe.
Il existe deux types de prothèses cardiaques :
Le cœur artificiel total, réservé aux malades graves, qui remplace totalement le cœur biologique. Le chirurgien laisse généralement les oreillettes en place et y connecte les ventricules automatiques ainsi qu'avec les vaisseaux. Le risque de rejet est important. Le cardiologue français Alain Carpentier a été pionnier dans ce domaine en octobre 2008 ; le cœur artificiel provisoire, de type Jarvik-7 (cœur pneumatique à diaphragme), cœur rotatif de Monties ou pompe centrifuge à turbine, dans l'attente d'une transplantation cardiaque, une alternative étant de brancher une pompe mécanique en parallèle à la circulation sanguine (le cœur reste en place, mais un tuyau relie le ventricule gauche à la pompe : dispositif d'assistance ventriculaire). retour

- Coffre-fort moderne : Un coffre-fort est un meuble servant à protéger des objets de valeur d'un vol ou d'une destruction accidentelle (le feu). Il est généralement placé dans un lieu où il sera facile à trouver pour que l'intrus s'occupe en partie du coffre-fort et non du reste de la maison et est conçu pour ne pouvoir être ouvert que par le possesseur des biens protégés, grâce à des matériaux difficiles à fracturer et d'un système d'ouverture basé sur une serrure qui est le plus souvent à clef ou à combinaison. retour
- Collant : Le collant est un sous-vêtement ou vêtement moulant qui couvre les jambes des pieds à la taille. Son utilité est multiple : l'apport de chaleur, la mise en valeur des jambes, le confort, l'amélioration de la circulation sanguine. Le collant est unisexe. En vêtement, il est porté par les femmes avec une jupe, une robe, un bermuda ou un short ; par les hommes, le collant est le plus souvent porté avec un bermuda ou un short. En sous-vêtement, il est porté par les femmes et les hommes sous un pantalon ou une robe longue. retour
- Combiné téléphonique : À peu près en même temps que Graham Bell (avec qui il se mit en rapport) Cyrile Duquet mit au point un appareil téléphonique reliant sa maison et sa boutique. Il en dota bientôt la ville de Québec, qui fut l'une des toutes premières du monde à bénéficier de cette invention révolutionnaire. Il voulut acheter les droits de Bell, mais se vit refuser le montant de 100 000 $ nécessaire, ses banquiers estimant cette invention sans avenir. C'est cependant à lui que revient la paternité incontestée et reconnue du combiné téléphonique, en usage dans le monde entier. retour
- Compact Disc : Le succès du CD est progressif, limité dans un premier temps à l’album The Visitors d’ABBA (PolyGram, label de Philips), et à un enregistrement de la Symphonie alpestre de Richard Strauss dirigée par Karajan. En effet, le CD passe surtout dans les premiers temps pour un support réservé aux mélomanes classiques, grâce à la qualité sonore qu’il offre. Quelque 200 titres, classiques essentiellement, sont ainsi produits par Philips. C’est la mise sur le marché, en 1985, de l’album Brothers in Arms, du groupe Dire Straits (premier album entièrement numérique), qui démocratise le CD : l’album se vend à plus d’un million d’exemplaires. Il ne fait plus de doute que le CD apparaît comme le possible support sonore de l’avenir. retour
- Compteur de particules : Le compteur Geiger, ou compteur Geiger-Müller, sert à mesurer un grand nombre de rayonnements ionisants (particules alpha N 1, bêta ou gamma et rayons X, mais pas les neutrons). Cet instrument de mesure, dont le principe fut imaginé vers 1913 par Hans Geiger, fut mis au point par lui et Walther Müller en 1928. retour
- Compteur kilométrique : Appelé odomètre et créé par le Canadien Samuel McKeen. Il avait fixé , sur le côté d'une voiture, un dispositif somme toute rudimentaire relié aux roues afin d'enregistrer le nombre de miles effectués. retour
- Condensateur : Composant électronique ou électrique élémentaire, constitué de deux armatures conductrices (appelées « électrodes ») en influence totale et séparées par un isolant polarisable (ou « diélectrique »). Sa propriété principale est de pouvoir stocker des charges électriques opposées sur ses armatures. La valeur absolue de ces charges est proportionnelle à la valeur absolue de la tension qui lui est appliquée. Le condensateur est caractérisé par le coefficient de proportionnalité entre charge et tension appelé capacité électrique et exprimée en farads (F). retour
- Cône pour crème glacée : Un cornet à glace, nommé également cornet de glace, cornet de/à crème glacée ou, par métonymie, cornet, est une pâtisserie conique servant de contenant lors du service « à emporter » de la crème glacée ou du sorbet et qui permet de consommer ceux-ci sans coupe ni cuillère.
Il est généralement constitué d'une plaque de pâte gaufrée enroulée sur elle-même comme une oublie ; il peut être fabriqué par moulage. retour

- Congélateur de crème glacée à manivelle : Nancy Johnson  fut la première à inventer une machine manuelle qui préparait la glace par le simple fait d'actionner un levier. Une machine similaire a été brevetée le 30 mai 1848 par Young qui appela cette machine la « Johnson Patent Ice Cream Freezer ». Le processus d'élaboration de la crème glacée s'en est vu grandement facilité. Grâce à la sorbetière de Nancy Johnson et l'apparition de points de vente, le grand public a pu bénéficier de cette nouvelle friandise. Toutefois, c'est Jacob Fussel, un laitier, qui détermina le succès de la crème glacée. retour
- Conserve de sardines à l'huile : Mode de commercialisation des sardines conditionnées en boîtes métalliques. La mise en boite se fait avec des sardines étêtées, éviscérées et cuites, l'espace libre étant rempli d'huile végétale parfois enrichie de condiments. Les premières conserves n'utilisaient pas d'huile qui, utilisée par la suite, apporta ses saveurs tout en contribuant à la qualité de la conservation. retour
- Conserves alimentaires : La conserve apparaît très tôt dans l'histoire de l'humanité par la nécessité que l'homme a connue d'assurer sa subsistance pour pallier la disette ou la famine. Elle concerne autant les viandes que les poissons, que les légumes, que les fruits et les laitages.
En fonction des régions, la première méthode de conservation des aliments fut le séchage ou la congélation. Salaison et saumurage, fumage, enfouissage dans la graisse, l'huile ou le miel et le sucre, surgélation, ionisation, etc. constituent d'autres procédés.
Pendant des siècles, la conserve a relevé de l'artisanat que ce soit au foyer familial ou dans les conserveries. Depuis le 19ème siècle, elle dépend davantage de l'industrie agroalimentaire.
La conserve appertisée fut inventée en 1795 par le confiseur français Nicolas Appert (1749-1841). Celui-ci utilisait des récipients en verre, type bouteille de champagne à goulot élargi. Le procédé connut un succès modéré et fut mis en pratique progressivement dans d’autres pays européens puis en Amérique, après la publication en 1810 par Nicolas Appert de sa découverte pour laquelle il n'avait pas souhaité déposer de brevet car il préférait soulager les populations.
Appliquant la méthode d’Appert, Pierre Durand fit breveter en aout 1810 en Angleterre son procédé utilisant divers récipients dont les boîtes en fer-blanc, un acier laminé et étamé. Plusieurs inventions et améliorations suivirent et, dans les années 1860, la durée de mise en œuvre du procédé fut considérablement réduite permettant sa diffusion à grande échelle. Au 19ème siècle, la plus vieille conserverie au monde se trouve à Douarnenez. retour

- Cordeau Bickford : William Bickford est donc l'inventeur de la mèche de sûreté pour mines. Il a d'ailleurs donné son nom, car on nomme communément cette mèche le cordeau Bickford. À ne pas confondre avec les cordeaux détonants, formés autrefois d'une âme de TNT sous gaine de plomb, et actuellement de PETN ou de RDX, seul ou avec des adjuvants variés, sous gaine textile plastifiée, et dont la vitesse de détonation est de l'ordre de 6 à 8 km/s. La mèche Bickford transmet une flamme, le cordeau détonant une détonation. retour
- Cornflakes : Les flocons de maïs (en anglais corn flakes) sont un produit alimentaire dérivé du maïs. C'est un mets à base de maïs cuit avec du sucre et des vitamines. La pâte est aplatie et grillée en forme des flocons familiers qui sont habituellement consommés au petit déjeuner, servis avec du lait. Ils ont été inventés en 1897 dans le Michigan (États-Unis) par John Kellogg.
L'histoire des corn flakes trouve son origine à la fin du 19ème siècle. En 1894, le docteur John Harvey Kellogg, directeur d'un sanatorium à Battle Creek dans le Michigan, introduisit cette recette dans le régime végétarien qu'il imposait à ses patients, et qui excluait aussi l'alcool, le tabac et la caféine.
Le régime qu'il imposait n'était constitué que d'aliments insipides : il était en fait partisan de l'abstinence sexuelle et suivait les préceptes de Sylvester Graham qui affirmait que les mets doux ou piquants pouvaient exacerber les passions, tandis que les flocons de céréales auraient eu un effet anti-aphrodisiaque.
Cette idée des flocons de céréales commença par un accident, lorsque le Dr. Kellogg et son frère, Will Keith Kellogg, laissèrent un peu de blé bouilli à refroidir, pendant qu'ils s'occupaient de problèmes du sanatorium. À leur retour, ils constatèrent que le blé était devenu rassis, mais vu qu'ils avaient un budget limité, ils décidèrent de continuer à le travailler en l'aplatissant à l'aide de rouleaux, espérant obtenir une grande feuille de pâte. À leur surprise, ce qu'ils obtinrent furent des grains aplatis, qui une fois grillés donnèrent des « flocons » légers et croquants, qu'ils servirent à leurs patients. Cela se déroula approximativement le 14 avril 1894 et le 31 mai suivant le produit fut breveté sous le nom de Granose. retour

- Coton-tige : Alors que Léo Gerstenzang voit sa femme coller du coton sur un cure-dent pour nettoyer les oreilles de leur bébé, il eut l'idée de créer le tampon de coton (Baby Gays) puis sa propre compagnie, la Infant Novelty Company. En 1926 il en changea le nom pour Q-Tip Baby Gays et finit par le nommer Q-tip. retour
- Couche jetable : La couche-culotte jetable est inventée dans les années 1950 par Victor Mills, un employé de Procter & Gamble, ce qui donnera la gamme Pampers. retour
- Coupe bordure : Dispositif alimenté de poche qui utilise une ligne monofilament souple au lieu d'une lame pour couper herbe et autres plantes à proximité d'objets. retour
- Courants telluriques : Un courant tellurique est un courant électrique naturel, prenant naissance dans la croûte terrestre et dont les origines seraient d'ordre magnétohydrodynamique : 1- d'une part, par la circulation souterraine des eaux. 2- d'autre part par le mouvement magmatique interne. retour
- Courrier électronique : Le courrier électronique existait avant Internet et fut un outil précieux lors de la création de celui-ci. Il prit forme en 1965 en tant que moyen de communication entre utilisateurs d’ordinateur à exploitation partagée. Le Q32 du SDC et le CTSS du MIT furent les premiers systèmes de messagerie électronique. Ils s'étendirent rapidement en réseau, permettant aux utilisateurs de transmettre des messages via différents ordinateurs. Le système AUTODIN pourrait avoir été le premier, en 1966, à autoriser l’échange de courriels entre ordinateurs, le système SAGE Page d'aide sur l'homonymie avait des fonctionnalités similaires quelque temps auparavant.
Le réseau ARPANET fut une contribution majeure à l’évolution du courrier électronique. Un rapport y indique des transferts de messages inter-systèmes peu après sa création, en 1969. En 1971, Ray Tomlinson proposa l’utilisation du signe @ pour séparer le nom de l’utilisateur de celui de la machine. Ses premiers programmes de courriel, SNDMSG et READMAIL, jouèrent un rôle important dans le développement du courrier électronique, lequel vit son utilité fortement augmenter grâce à ARPANET, au point d'intéresser les constructeurs proposant une informatique plus décentralisée que celle du géant IBM.
La première adresse de courrier électronique est tomlinson@bbn-tenexa. retour

- Couteau Opinel : Inventé par Joseph Opinel en 1890, à 18 ans. Le jeune homme fabriquait pour ses amis des couteaux de poche, mais a vite dépassé le cercle familial et depuis, 300 millions de lames ont été vendues dans 71 pays différents. Le créateur de l'entreprise était taillandier de métier. Il fabriquait de gros outils pour l'agriculture. Parallèlement il réalisait déjà quelques couteaux et un de ses modèles plut beaucoup, réussite qui l'encouragea à se lancer dans la fabrication industrielle de couteaux. La marque Opinel est déposée par son créateur en 1909 et la célèbre virole de sécurité date seulement de 1955. Au début de la Seconde Guerre mondiale, 20 millions d'exemplaires avaient déjà été vendus, et en 2009 ce chiffre est porté à 280 millions d'unités.
En 2010, l'entreprise a réalisé près de 12 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 90 salariés produisant environ trois millions d'unités par an.
L'entreprise est toujours détenue et dirigée par la famille Opinel, avec Maurice Opinel (petit-fils du fondateur) comme président et Denis Opinel (arrière-petit-fils du fondateur) comme directeur général depuis 1998. retour

- Couteau suisse : Le couteau suisse est un couteau de poche multifonction constitué d'un couteau, associé à de nombreux outils. La lame du couteau et les outils étant pliables dans le manche, le couteau suisse a ainsi un format de poche tout en assurant de multiples fonctions. retour
- Couveuse : Une couveuse (ou incubateur) est une machine reproduisant les conditions de développement fœtal. retour
- Cranium : Jeu multi-activités pour le grand public. Des épreuves diverses pour faire appel à votre créativité, votre bon sens, un peu de connaissance et bien sûr un parcours et un dé ! Quel que soit le nombre de participants, il faut former des équipes. retour
- Crayon à mine de graphite : Le crayon moderne a été mis au point indépendamment par l'inventeur autrichien Joseph Hardtmuth en 1792 (l'Allemagne disposait de gisements de graphite de qualité très inférieure) et par le chimiste français Nicolas-Jacques Conté en 1794 pour remplacer le graphite pur (la plombagine) dont l'importation d'Angleterre était interdite par le blocus.
Avant la généralisation de l'invention de Conté, le crayon était un tube métallique fendu et muni d'une petite bague coulissante pour maintenir la mine, ceci aux deux extrémités, ce qui permettait d'utiliser deux mines différentes (plombagine et craie blanche, sanguine, sépia, etc). retour

- Crayon de cire : La craie de cire (aussi appelée crayon de cire ou encore craie grasse) est un crayon à colorer fabriqué avec de la cire de couleur. Elle est principalement destinée aux enfants de plus de trois ans.
En 1864, Joseph W. Binney fonde le Peekskill Chemical Company à New York. Cette société fabrique un colorant noir fait de charbon et une peinture rouge contenant de l'oxyde de fer. Et réussit à améliorer la couleur noire en y ajoutant du carbone. Vers 1885, le fils de Joseph : Edwin Binney et son neveu : C.Harold Smith, forment un partenariat nommé Binney & Smith. Les cousins, nouveaux propriétaires de l’entreprise, élargissent la gamme de produits pour inclure cirage et encres d'imprimerie et commencent à produire une liste de crayons pour les écoles. Ils ont donc élaboré un nouveau type de craie colorée non toxique. À l'Exposition universelle de Saint Louis en 1904, ils ont remporté une médaille d'or pour leur nouvelles craies destinées aux enseignants : la première poussière de craie. C’est aux alentours de 1903 qu’apparaîtra la première version non toxique des crayons "Crayola". Le nom Crayola a été créé par Alice Stead Binney (épouse de E. Binney), en combinant les mots français : craie (craie) et grasse (oléagineux). Les premières couleurs étaient noir, brune, bleu, rouge, violette, orange, jaune, et verte. Aujourd'hui, il existe plus d'une centaine de types différents de pastels réalisés par Crayola dont des couleurs fluorescentes créées en 1973. En 2012, plus de 2 milliards de crayons sont vendus par an dans 60 pays. Le 6 février 1996, l’entreprise Crayola a réalisé son 100 milliardième crayon. retour

- Crèche de Noël : Une légende tenace veut que François d'Assise ait créé à Greccio, en Italie, la nuit de Noël 1223 la première crèche vivante alors que ces scènes étaient déjà jouées depuis plusieurs siècles par des acteurs dans les mystères de la Nativité dans les églises puis sur leurs parvis, tableaux animés à l'origine des crèches spectacles. retour
- Crème solaire : Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal, met au point la première protection solaire en 1935 : agacé par ses coups de soleil lorsqu'il navigue sur son voilier L’Edelweiss lors de régates en Bretagne, l'industriel qui avait déjà créé en 1909 la Société française des teintures inoffensives pour les cheveux, confie à son laboratoire de cosmétiques la mission de créer une crème pour y remédier. L'« Ambre solaire » est commercialisée en 1936 et connaît un succès immédiat en cette année des premiers congés payés1. En 1927, le couturier Jean Patou avait déjà lancé un produit solaire, l'Huile de Chaldée, mais qui agissait plus comme parfum que comme protecteur2. Quelques années plus tard, en 19573, ce sont les laboratoires RoC qui créent le premier écran solaire à très haute protection (IP 50+). retour
- Cric hydraulique : Il utilise la pression de l'huile pour pousser un vérin. Une version simple était fabriquée pour être embarquée dans le véhicule, et une version sur roulettes était commercialisée pour une utilisation plus locale (domicile, garage). retour
- Cristaux liquides : Un cristal liquide est un état de la matière qui combine des propriétés d'un liquide conventionnel et celles d'un solide cristallisé. On exprime son état par le terme de mésophase ou état mésomorphe (du grec « de forme intermédiaire »). La nature de la mésophase diffère suivant la nature et la structure du mésogène, molécule à l'origine de la mésophase, ainsi que des conditions de température, de pression et de concentration. retour
- Cubes de sucre : Jakob Kryštof Rad a inventé le sucre en morceaux grâce au procédé artisanal de couler le sucre chaud sur une plaque, puis le scier en bande après solidification, et enfin le casser. La première machine vient d'un épicier nommé Eugène François, elle scie des rondelles à partir des pains de sucres puis chaque rondelle en morceaux. Le procédé de Jakob Rad est amélioré et industrialisé à partir de 1900 par Théophile Adant, et reste majoritaire en Europe jusqu'aux premières presses à pression de l'entreprise Louis Chambon qui fabriquent des moulages à partir de sucre humide. Dès lors, les cubes de sucres sont réguliers et de fabrication rapide. Le sucre en morceaux est classé par calibre : "domino numéro 4" indiquera que la boîte (1 kg) comporte 4 rangées, le "calibre 4" pèse environ 6 grammes (correspondant à 24 kcal) alors que le "calibre 3" en pèse à peu près 8 g (32 kcal). retour
- Cuisinière électrique : C’est en 1882 que Thomas Ahearn invente la première unité de cuisson chauffante appelée aujourd’hui  la cuisinière électrique. La même année, la cuisinière est installée dans les cuisines de l’hôtel Windsor. retour
- Cuisson sous vide : La cuisine sous vide est une technique de cuisson des aliments conçue pour maintenir l'intégrité des ingrédients et leurs qualités organoleptiques. La cuisine sous-vide se compose de deux phases : d'une part, le conditionnement des produits dans des sacs hermétiques, sans air, au moyen d'une machine sous vide à cloche et d'autre part, en la cuisson des aliments, pendant une période prolongée à des températures relativement basses. La cuisson sous-vide inclut également le réchauffage des aliments. retour
- Cyclotron : Le cyclotron est un type d’accélérateur de particules circulaire. Dans un cyclotron, les particules placées dans un champ magnétique suivent une trajectoire en forme de spirale et sont accélérées par un champ électrique alternatif à des énergies de quelques MeV à une trentaine de MeV. D’autres types d’accélérateur circulaire, d’invention plus récente, permettent d’atteindre des énergies supérieures : synchrocyclotron (centaines de MeV) et synchrotron (millions de MeV, ou TeV). retour
- Chlore : C'est le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele qui est réputé avoir isolé le dichlore le premier en 1774. Il lui donna le nom d'acide muriatique déphlogistiqué, car il pensait que c'était un gaz composé.
Avec l'abandon du phlogistique, on crut, pendant quelques années que ce gaz contenait de l'oxygène, et ce n'est qu'en 1809 que le chimiste britannique Humphry Davy prouva qu'il n'en était pas ainsi, reconnût que c'était un gaz simple, et lui donna son nom actuel de chlore. retour
 
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