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- S.O.S. Crash : On ne parle pas beaucoup de ce petit logiciel et pourtant, il est d'une grande utilité pour remettre un ordinateur d'aplomb. Le SOS crash prend une « photo » du contenu de l'ordinateur quand il tourne bien, et si on perd des dossiers capitaux suite à un virus, on peut utiliser le petit logiciel miracle. retour
- Sac à dos : Créé par les trois frères Lafuma, leurs sacs à dos se démarquent par leurs nombreuses innovations tout au long de toutes ces années. Qu’ils soient pour l’escalade, l’armée française, voire pour les écoliers, cette société sise à Anneyron (Drôme – France), n’en demeure pas moins étonnante. retour
- Sac en papier : Les premiers sacs en papier ressemblaient à des enveloppes, sans fond plat et nullement pratique pour y transporter des objets. Margaret Knight eut la bonne idée d’inventer une machine qui coupait, pliait, collait et stabilisait leurs fonds carrés. retour
- Sachet de thé : Thomas Sullivan, marchand de thé américain, et par souci d’économie, décida d’envoyer des échantillons de thé à ses clients en les mettant dans de petits sachets de soie cousus à la main, plutôt que dans des boites métalliques plus coûteuses et plus difficiles à transporter. Lorsque les clients découvrirent ces sachets, ils choisirent de les faire infuser sans les déballer. Et le sachet de thé fut découvert ! retour
- Sandwich : Il est quasiment certain que le sandwich, en tant que plat, tient son nom de John Montagu. Le sandwich contenait à l'origine du bœuf salé, dont John Montagu était friand. Cependant, les circonstances de l'invention du sandwich ne sont pas très claires… retour
- Saxophone : Sans conteste l'instrument de musique qui a rendu célèbre dans le monde entier son inventeur, Adolphe Sax. Celui-ci commence ses premières recherches entre 1838 et 1840, sans doute en essayant de perfectionner la clarinette basse. Pour ne rien divulguer de l'invention dont il déposera le brevet le 21 mars 1846, c'est derrière un rideau qu'elle est présentée en 1841 au jury de l'Exposition de l'industrie belge : le saxophon (ainsi appelé au début) est né. retour
- Scanographe (Scanner) : Lors d'une sortie à la campagne, Hounsfield a l'idée qu'on peut déterminer le contenu d'une boite à partir de clichés radiographiques pris selon différents angles autour de la boite. Il entame alors la construction d'un ordinateur qui prend des clichés radiographiques d'un même objet selon différents angles du vue pour reconstruire une image de l'objet en tranches. L'application de cette idée au domaine médical le conduit à proposer ce que l'on appelle aujourd'hui la tomodensitométrie, appelée plus simplement scanner. À ce moment, Hounsfield ignore que Allan McLeod Cormack a établi la théorie mathématique décrivant un tel appareil. Cormack et Hounsfield seront récompensés par le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1979. retour
- Scaphandre autonome : Rouquayrol  imagine et fabrique un appareil amphibie pour secourir les mineurs prisonniers dans les galeries remplies de gaz toxiques et parfois inondées. Auguste Denayrouze, lieutenant de vaisseau propose à Rouquayrol, d'adapter son invention au milieu marin.
Ensemble, ils mettent au point le système de la membrane souple permettant de détendre l'air respiré en fonction de la pression ambiante.
Ce système est toujours utilisé de nos jours dans les détendeurs de plongée les plus récents. retour

- Schweppes : Johann Jacob Schweppe, horloger et orfèvre allemand, développe au début des années 1780 une méthode pour charger l'eau en dioxyde de carbone après une dizaine d'années de recherches. Le procédé est le suivant : le gaz carbonique est obtenu en mélangeant dans un agitateur de la craie et de l'acide sulfurique, puis le gaz est récupéré et purifié avec de l'eau, avant d'être transféré dans un réservoir à charbon de bois chauffé et muni d'un agitateur qui exerce une pression suffisante pour gazéifier l'eau. Schweppe dépose un brevet pour le procédé en 1783, peu de temps après que Joseph Priestley eut découvert le premier une méthode pour dissoudre le dioxyde de carbone dans l'eau. L'eau gazeuse est alors destinée à un usage médical, et Schweppe la vend à un prix qui lui permet seulement de couvrir ses coûts de production. retour
- Scie circulaire : Waouh ! Grace à cette femme le travail du bois fut grandement facilité. Touchons du bois… retour        
- Scooter : Le premier scooter a été fabriqué en 1902 par la marque française Auto-Fauteuil, société fondée par George Gauthier à Blois. Elle a été active de 1902 à 1920. retour
- Sécateur : Outil indispensable au jardinier, destiné aux opérations de taille, formé de deux poignées mobiles reliées entre elles par un axe et prolongées, l'une par une lame, et l'autre par une contre-lame. Inventé par Antoine François Bertrand de Molleville, ancien ministre de Louis XVI, exilé par la Révolution. Lors du retour des Bourbons, il revint en France en 1815 avec son invention. retour
- Sèche-cheveux : Tout d'abord manuel ou à la vapeur, le sèche-cheveux est d'abord utilisé dans les salons de coiffure. Par la suite le coiffeur français Alexandre Godefroy met au point une sorte de bonnet relié à un tuyau flexible qui projette sur les cheveux l'air chaud provenant d'une cuisinière à gaz. retour
- Segway TP : Gyropode (véhicule électrique monoplace), constitué d’une plateforme munie de deux roues sur laquelle l’utilisateur se tient debout, d’un système de stabilisation gyroscopique et d’un manche de maintien et de conduite. retour
- Semoir : Avant ce système mécanique, les graines étaient répandues sur le sol à la main et germaient à sa surface. La machine de Tull améliorait considérablement ce principe en creusant un trou à une profondeur spécifique, en y déposant une graine et en recouvrant le tout à la fin de l'opération. Le semoir pouvait traiter trois rangées à la fois. Le résultat immédiat fut une augmentation du taux de germination, et une récolte accrue (d'un facteur pouvant aller jusqu'à 800%). retour
- Seringue : La seringue fabriquée par Pravaz était en argent. Elle mesurait 3 cm de long et 5 mm de diamètre, et était destinée à injecter dans un anévrysme du perchlorure de fer coagulant. Le piston avançait en se vissant, permettant ainsi le contrôle de la quantité de substance injectée. retour
- Serrure à pompe : Souvent appelée serrure de sécurité, la serrure à pompe est un mécanisme cylindrique muni de plusieurs ailettes indépendantes coulissantes suivant l'axe du cylindre. La clef permet de positionner chaque ailette de manière à ce que le cylindre puisse tourner.
Les ailettes sont maintenues en position de repos par un ressort hélicoïdal dans le sens de l'axe.
La serrure a été crochetée en 1851 lors de l’Exposition universelle de 1851 à Londres par Alfred Charles Hobbs. retour

- Sérum physiologique : La solution est généralement composée d'eau distillée et de chlorure de sodium dilué à 0,9%. Kronecker, après une série d’expériences, préconisent l’emploi d’injections salines dans les hémorragies mortelles. retour
- Sextant : Instrument de navigation à réflexion servant à mesurer la distance angulaire entre deux points aussi bien verticalement qu'horizontalement. Il est utilisé pour faire le point hors de vue de terre en relevant la hauteur angulaire d’un astre au-dessus de l’horizon. Un usage courant du sextant est de relever la hauteur angulaire du soleil à midi, ce qui permet de déterminer la latitude du point de l'observation à l'aide d'une table de déclinaison du soleil . On peut aussi l'utiliser en navigation côtière pour calculer la distance à un amer, ou l'angle horizontal entre deux points remarquables. Le sextant est toujours utilisé dans l’aéronautique, la marine, les raids terrestres, etc., bien que son usage se restreigne en raison du développement des systèmes de positionnement par satellites, il n'en demeure pas moins un moyen fiable dont le navigateur devra savoir faire bon usage. retour
- Sida (Identification du virus du...) : Découverte avec ses collaborateurs Jean-Claude Chermann et Françoise Barré-Sinoussi d'un nouveau rétrovirus humain, le Lymphadenopathy Associated Virus (LAV), maintenant reconnu comme le virus agent causal du SIDA. L'équipe qu'anime Luc Montagnier dès le début de cette découverte s'attache, dans des conditions difficiles, à caractériser ce nouveau virus et à démontrer son rôle dans le SIDA, notamment par l'étude de ses propriétés biologiques et la mise au point d'un test de diagnostic sérologique. retour
- Siège éjectable : Bernard Lynch est le premier homme à tester cet engin qui le propulse à… 1m 60 ! Pour catapulter le siège, on utilise, une petite charge explosive. A cette époque, le siège était tellement mal conçu qu’un pilote pouvait se blesser gravement au dos avec une propulsion de 4g. retour
- Signe égal (=) : L'usage du signe « = » est attesté dès le début du 16ème siècle dans des manuscrits italiens. Le livre « The Whetstone of Witte » du mathématicien gallois Robert Recorde datant de 1557 contient aussi ce signe dans ce sens. retour
- Silencieux pour armes à feu : Au départ, il ne fonctionnait que sur les carabines et les pistolets ainsi que les armes de luxe. Il servait aussi à une plus grande stabilité au tir. retour
- Silicium : Élément chimique de la famille des cristallogènes, de symbole Si et de numéro atomique 14. C'est l'élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène, soit 25,7 % de sa masse. retour
- Silicone : En cherchant à combiner les propriétés de composés de carbone avec celles de composés de silicium, un chercheur de Corning (USA), J.F. Hyde, inventa les silicones en 1936. La société Dow Corning fut fondée en 1943 pour exploiter cette invention qui a débouché sur un grand nombre de résines, de vernis, d'élastomères et d'autres utilisations humaines. retour
- Sirène : Sa « machine » permettait de produire à volonté un son de fréquence calculable et réglable. retour
- Sismographe : Instrument de mesure équipé d'un capteur de mouvements du sol, le sismomètre, capable de les enregistrer sur un support visuel, le sismogramme.
Pour obtenir le mouvement tridimensionnel de l'onde sismique, il est nécessaire d'enregistrer trois directions différentes formant un trièdre (en général, une direction verticale, et deux directions horizontales perpendiculaires). Les sismographes sont conçus pour enregistrer une seule composante verticale ou horizontale car la mécanique est différente. Les observatoires sismologiques sont donc équipés de différents sismographes.
Le sismographe de Zhang Heng se présentait sous la forme d’un récipient en bronze (2 mètres de diamètre), contenant un poids suspendu. Huit dragons étaient disposés tout autour du récipient, avec dans la bouche de chacun une boule. Lorsqu’une onde sismique assez importante arrivait, le pendule oscillait dans un sens, ouvrait la bouche d’un dragon et se bloquait pour ne pas déclencher le mécanisme pour un autre dragon. La boule était réceptionnée dans la bouche d’une grenouille, ainsi, il était possible de déterminer la direction dans laquelle avait eu lieu le tremblement de terre, mais non sa distance ou son intensité. retour

- Sismographe enregistreur : La barre pivotante est reliée à un crayon qui enregistre les mouvements sur un papier déroulant. En cas de séisme, le papier bouge sous le crayon, le dessin ainsi produit est appelé sismogramme. Les sismographe actuel ressemblent encore à celui de Kreil. retour
- Skateboard : Cette planche à roulettes eut du succès jusqu'en 1970, puis revint à la mode dans les années 1980 suite à de nombreuses innovations. Des stars telles que Natas Kaupas (inventeur du Wall ride) ou Mark Gonzales multiplient les cascades. Des rails, des mains courantes, des escaliers, etc, ils repoussent les limites de la praticabilité. On peut voir ce qu’il en est aujourd’hui ! retour
- Ski alpin : Mathias Zdarsky qui publia en novembre 1896 un ouvrage de techniques de ski dans lequel il reprend essentiellement les anciennes techniques norvégiennes (ski de fond et Télémark principalement) sur le modèle de l'ouvrage « À ski à travers le Groenland » du Norvégien Fridtjof Nansen, publié en 1888. Zdarsky prône notamment l'utilisation d'un seul grand bâton, comme le faisaient jadis les Norvégiens, alors que l'usage des deux bâtons se généralise en ski de fond dès la fin des années 1880. retour
- Ski nautique : Expérimenté en France dès 1920 sur le lac d'Annecy (Haute Savoie), puis repris par l'Américain Ralph Samuelson en 1922, qui fait aujourd'hui office d'inventeur de cette activité. En 1925, Fred Waller dépose un brevet pour les premiers vrais skis nautiques appelés Dolphin Akwa-Skees.
En 1940, Jack Andersen met au point le premier ski pour faire des figures. C’est un ski plus petit, plus large et qui n’a pas de dérive. retour

- Slinky : Jouet en forme de ressort, fait de métal ou de plastique. La particularité de ce jouet est qu'il est capable de descendre les marches d'un escalier une fois son mouvement amorcé. Richard James, un ingénieur naval américain observe un ressort de torsion tomber d'une table et rebondir sur le parquet. Il dit alors à sa femme : "I think I can make a toy out of this" ("Je crois que je peux en faire un jouet"). retour
- Smartphone : Le premier, l'IBM Simon, fut conçu en 1992 puis commercialisé en août 1994. Dès 1990, la norme GSM, 2G est développée. En 1992, le GSM est utilisé dans sept pays de l'Europe avec un débit réel de 9,6 kbps. Puis, au début des années 2000, le Edge permet un débit réel de 177 kbps. Dès 2006, la 3G, puis la 3,5 G sont développées, permettant un débit crête en réception de 3,6 Mbps étendu ensuite à 14 puis 42 Mbps. En 2013, La 4G est présente dans plusieurs dizaines de pays. retour
- Snowboard : (Planche de neige). Burchett créa ce que beaucoup considèrent comme l'un des premiers snowboards. Il coupa une planche en contreplaqué, utilisa deux rênes ou des chevaux et des cordes à linge pour fixer ses pieds. retour
- Sodium : Élément chimique, de symbole Na et de numéro atomique 11. C'est un métal mou et argenté, qui appartient aux métaux alcalins. On ne le trouve pas à l'état de corps pur dans la nature, mais il est très abondant sous forme de composés, par exemple dans le sel. Il brûle avec une flamme jaune.
Le sodium est depuis longtemps reconnu dans les composés, mais il ne fut pas isolé avant 1807, lorsque Sir Humphry Davy réalisa l'électrolyse de la soude caustique. Pendant le Moyen Âge, un composé du sodium avec le nom latin de sodanum était utilisé pour le traitement des maux de tête. Le symbole du sodium Na vient du nom latin d'un composé du sodium appelé natrium, qui lui-même vient du grec nitron, une sorte de sel naturel (le natron). En allemand, comme en danois ou en néerlandais, sodium se dit Natrium. retour

- Solex : Maurice Goudard et Marcel Menneson ou l’histoire d’une rencontre sur les bancs d’école. Après plusieurs brevets déposés et un concours gagné (radiateur centrifuge) ils créent leur société du nom de « Goudard & Menneson ». Ils se rendent compte que, commercialement parlant, ce nom est bien long et difficile à imposer. Goudard organise ainsi un concours dans sa famille et le mot « Solex » est retenu. Le premier prototype de Vélosolex est achevé en 1941. Il dispose d´un moteur de 38 cm³ sur une partie cycle de vélo homme à cadre fermé. La couleur est déjà le noir avec des filets or. retour
- Sonar : (Acronyme de sound navigation and ranging) c’est un appareil utilisant les propriétés particulières de la propagation du son dans l'eau pour détecter et situer les objets sous l'eau. Son invention découle des travaux de Paul Langevin et de Constantin Chilowski au cours de la Première Guerre mondiale. retour
- Soupape de sûreté : En 1679, Papin construit le Digesteur. C'est un cylindre de fonte très fort, sur lequel un couvercle est maintenu en pression grâce à des vis, et dans lequel on met un peu d'eau, avant de le placer sur le feu. L'eau se change en vapeur, puis la pression et la température montent, jusqu'à atteindre la valeur de la pression fixée par la soupape de sûreté. Celle-ci, installée sur le couvercle, permet d'éviter une explosion. C'est donc un appareil qui possède les attributs principaux de la chaudière, dans le sens donné au mot « chaudière » aujourd'hui, car au 17ème siècle, ce mot désigne seulement une sorte de marmite. retour
- Souris pour ordinateur : Inventée en 1963, et présentée au public en 1968 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute après des tests d'utilisation basés sur le trackball. Elle a été améliorée par Jean-Daniel Nicoud à l'EPFL dès 1979 grâce à l'adjonction d'une boule et de capteurs ; il fabriqua la souris Depraz qui fut à l'origine de l'entreprise Logitech. retour
- Sous-marin : Le premier submersible a certainement été construit en 1624 par le Hollandais Cornelius Drebbel, alors au service du roi d’Angleterre Jacques Ier. Il n’existe aucune représentation de ce bâtiment, mais les chroniqueurs de l’époque le décrivent comme un bateau recouvert de cuir, propulsé par douze rameurs, qui pouvait effectuer des plongées dans la Tamise. En 1776, l’Américain David Bushnell met au point le premier sous-marin de guerre, baptisé « La Tortue ». La seule personne qui pouvait y entrer devait faire tourner l’hélice d’une main et manipuler le gouvernail de l’autre ! La Tortue a été utilisée pendant la Guerre d’Indépendance pour déposer des mines à proximité des bâtiments britanniques. retour
- Soutien-gorge : Le 27 juin 1889, Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s'agit d'un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Cependant, ce modèle est encore lié à un corset et présente des problèmes de maintien. Commercialisé en France, il fut peu remarqué. retour
- Spectroscope : Fraunhofer découvrit en 1814 les raies dites « de Fraunhofer » dans le spectre solaire. Il inventa cet appareil destiné à observer les spectres lumineux (le spectroscope) l'année suivante. Il fut en outre le premier à étudier systématiquement la diffraction de la lumière à l'aide de réseaux optiques (diffraction de Fraunhofer). Fraunhofer mit à profit sa connaissance de ce phénomène pour mesurer les propriétés physiques des verres optiques (indice de réfraction) avec une précision inédite. Fort de ces données, il parvint à préparer des objectifs d'une qualité supérieure à tout ce qui s'était fait jusque-là. retour
- Spermatozoïdes : Cellule reproductrice (ou gamète) mâle, intervenant dans la reproduction sexuée.
Vers 1677, van Leeuwenhoek et son étudiant Johan Ham examinèrent les spermatozoïdes à l’aide d’un microscope grossissant 300 fois, et selon la théorie de la préformation, prétendirent que la tête de chaque spermatozoïde (animalcule) contenait un minuscule être humain entièrement formé (homoncule). retour

- Squelette de l'homme de Neandertal : Le mot « Néandertalien » est tiré de Neandertal, nom d'une petite vallée située sur le territoire des villes d'Erkrath et de Mettmann, entre Düsseldorf et Wuppertal (Allemagne). Au mois d'août 1856, dans le cadre de l'exploitation d'une carrière, des ouvriers vidèrent une petite cavité de cette vallée, la grotte de Feldhofer. Ils y découvrirent des ossements et un fragment de crâne qu'ils remirent à Johann Carl Fuhlrott, un instituteur d'Elberfeld passionné d'histoire naturelle. retour
- Sténotype : Clavier ressemblant à une machine à écrire servant à saisir du texte sous forme phonétique simplifiée à la vitesse de la parole. Le clavier est composé d'un nombre restreint de touches. Benoît Gonod a construit un prototype et a présenté des rapports sur son système dans l'Académie de cette ville. En Italie, Celestino Galli en 1831, Luigi Lamonica en 1867, Isidoro Maggi en 1871 ont été les précurseurs. Ils ont conçu des machines et des méthodes de sténotypie mais n'ont pas eu d'application pratique. La première dans son type à être utilisée a été celle créée par le professeur italien Antonio Michela-Zucco, inventée en 1863. Elle a été présentée officiellement en 1878 à l'exposition internationale de Paris et a provoqué un grand intérêt. Dès décembre 1880, sa sténotype a été utilisée au parlement italien. retour
- Stéthoscope : Inventé, selon la légende par le docteur René Laennec. Il ne s'agissait alors que d'une simple liasse de papiers roulés, permettant d'éloigner l'oreille du médecin de son patient pour des raisons de pudeur, mais aussi d'efficacité. Il créa ainsi l'auscultation médiate par opposition à l'auscultation immédiate où il avait la tête collée à la poitrine du patient. Sa première description écrite de son système remonte au 8 mars 1817. Laennec en construisit secondairement plusieurs modèles en bois. retour
- Strontium : Élément chimique, de symbole Sr et de numéro atomique 38. Le strontium, comme le calcium, est un alcalino-terreux. Il est mou, malléable, gris-jaune. Au contact avec l'air, il forme un film d'oxyde protecteur. Il s'enflamme et brûle facilement dans l'air et réagit avec l'eau. Le strontium a été isolé par Sir Humphry Davy en 1808 après que son oxyde fut identifié dans le minerai d'une mine d'Écosse près de Strontian. retour
- Stylo à bille : Un journaliste hongrois du nom de László Bíró, aidé de son frère György, chimiste, va améliorer trois axes de l'idée initiale : l'encre, la bille et le dispositif d'alimentation. Concernant l'encre, László Bíró remarque que l'encre à séchage rapide utilisée pour l'impression des journaux permet d'éviter les taches par frottement. Il essaie alors cette encre dans un stylo à plume dont un certain Slavoljub Penkala a inventé le principe en 1907, mais en vain : la viscosité de l'encre l'empêche de s'écouler. C'est en observant des enfants jouant avec des billes que Bíró a l'idée de mettre une bille à l'intérieur du stylo : il remarque en effet que lorsque les enfants font passer la bille dans une flaque d'eau, elle entraîne derrière elle un mince filet d'eau…
C'est ainsi qu'il a l'idée de concevoir ce qui va devenir le « stylo à bille ». retour

- Stylo-plume : L'homme, agent d'assurances, était sur le point de conclure un formidable marché d'affaires quand se produisit l'inconcevable. Le stylo à réservoir emporté pour l'occasion afin de ne pas encombrer le client avec porte-plume et encrier s'entête à ne pas vouloir écrire avant de fuir lamentablement sur les précieux documents, maculés d'encre. Lewis Edson Waterman se précipite alors pour refaire le contrat dans son bureau, mais il est déjà trop tard... A son retour, un concurrent est passé par là et notre malheureux courtier de se retrouver le bec dans l'eau. Qu'à cela ne tienne, la plume coupable sera non pas châtiée, mais perfectionnée entre ses doigts de génie. Il s'inspire alors du principe de la capillarité. Il s'agit de l'étude des interfaces entre deux liquides non miscibles, un liquide et l'air, ou un liquide et une surface. Waterman obtient un modèle cylindrique constitué d'un canal de section carrée et doté de fines rayures sur le fond. Ce conduit rainuré offre l'avantage de permettre un échange cohérent et régulier entre l'air et l'encre. retour
- Sucre de betterave : Dans sa  raffinerie de sucre de canne de Passy,  Benjamin Delessert, jeune botaniste  et industriel français,  essayait depuis plusieurs années de fabriquer industriellement du sucre de betterave avec l’aide de l’un de ses ouvriers. Leurs  efforts sont enfin récompensés fin 1811. retour
- Superman : Il voit le jour en 1932 de l'inspiration de Jerry Siegel et Joe Shuster, deux amis qui se sont rencontrés au lycée de Cleveland dans l'Ohio. Passionnés de science-fiction, ils publient un fanzine (une revue de faible diffusion) intitulé justement Science Fiction. Siegel écrit les scénarios et Shuster les illustre. C'est dans ce fanzine qu'apparaît pour la première fois le nom de Superman, dans une histoire des plus étonnantes : un savant fou dote de super-pouvoirs un homme qui devient un Superman vil et cruel. retour
- Supraconductivité : (Ou supraconduction) est un phénomène caractérisé par l'absence de résistance électrique et l'expulsion du champ magnétique — l'effet Meissner — à l'intérieur de certains matériaux dits supraconducteurs. La supraconductivité découverte historiquement en premier, et que l'on nomme communément supraconductivité conventionnelle, se manifeste à des températures très basses, proches du zéro absolu (−273,15 °C). La supraconductivité permettrait notamment de transporter de l'électricité sans perte d'énergie, les applications potentielles sont donc stratégiques. retour
- Synthèse de la chlorophylle : La chlorophylle est un pigment présent dans toutes les plantes vertes sur Terre. On estime que près d’un milliard de tonnes de chlorophylle sont synthétisées par les plantes chaque année sur toute la surface de la Terre. C’est grâce à cette molécule que la plante est capable de réaliser la photosynthèse, c'est-à-dire la préparation de glucose (le carburant de la plante) à partir de molécules organiques simples (eau et dioxyde de carbone) sous l’action de la lumière visible. retour
- Synthèse du méthane : CO2+4H2 --->CH4 + 2H2O + chaleur. Cette équation chimique va bouleverser dans un sens très positif la donne énergétique et constituer un atout, voire une base pour la transition énergétique. C'est un français, Prix Nobel de Chimie en 1912, qui découvrit cette réaction, et réussit la synthèse du méthane en combinant hydrogène et gaz carbonique. Un siècle plus tard, c'est un allemand, comme par hasard, qui redécouvre les travaux de Paul Sabatier et saisit la portée pour notre futur énergétique de la production de méthane utilisant de l'électricité renouvelable excédentaire. La synthèse du méthane qui devient une réalité au niveau industriel en Allemagne, apportera la solution au problème N°1 de la production d'électricité par les énergies renouvelables par nature intermittentes : le stockage.
Le méthane, le plus simple des hydrocarbures, peut prendre la place du pétrole et du gaz fossile pour le chauffage, l'industrie et la mobilité. Il utilise les infrastructures du gaz naturel. Nos véhicules peuvent être aisément équipés pour rouler au méthane de synthèse. retour

- Synthèse industrielle de l'ammoniac : Le procédé Haber est un procédé chimique servant à la synthèse de l'ammoniac (NH3) par hydrogénation du diazote (N2) gazeux atmosphérique par le dihydrogène (H2) gazeux en présence d'un catalyseur. C'est en 1906 que le chimiste allemand Fritz Haber parvint à mettre au point ce procédé chimique. Le procédé Haber-Bosch a une importance économique considérable, car il est difficile de fixer l'azote, en grandes quantités et à un coût peu élevé, à l'aide des autres procédés mis au point. L'ammoniac ainsi obtenu sert le plus souvent à créer des engrais azotés synthétiques, lesquels sont essentiels pour alimenter le tiers de la population mondiale au début du 20ème siècle. retour
- Synthétiseur : Le Telharmonium (connu sous le nom de Dynamophone) peut être considéré comme l'ancêtre du synthé. Il est le premier instrument "à faire" de la synthèse additive. Le son est produit à l'aide de 408 roues métalliques. En fait les oscillateurs étaient des alternateurs pilotés par des moteurs électriques. retour
- Système de notation sur portée musicale : En musique, on appelle notation le fait de transcrire sur un support les constituants d'une œuvre musicale, afin de conserver celle-ci, de la diffuser et de l'interpréter de manière différée. La notation évoluera progressivement à partir du 11ème siècle, pour poser les neumes sur 4 lignes de portée. Par contre, on ne trouve pas de barre de mesure, et on ne trouve pas la large gamme moderne de figures de notes représentant les durées des notes. Le tout premier système de notation basé sur les notes de la gamme moderne Do-Ré-Mi…, élaboré par Guido d'Arezzo, ne représentait que quatre lignes. retour
- Système de scie ronde : Invention qui a révolutionné les scieries. Main d’œuvre, temps de coupe, nombre incalculable de bois coupé…vous aurez tous compris, que de nombreux avantages ! retour
- Système d'exploitation pour ordinateur : Le tout premier a été mis au point par Gene Amdahl pour un gros ordinateur IBM 704. retour
- Système UNIX : En 1969, Ken Thompson qui travaille alors pour les laboratoires Bell développa la première version d'un système d'exploitation mono-utilisateur sous le nom de New Ken's System. Il réalisa ce travail sur un mini-ordinateur PDP-7 (Programmed Data Processor) de marque DEC animé par General Comprehensive Operating System et rédigea le nouveau logiciel en langage d'assemblage. Le nom Unics fut suggéré par Brian Kernighan à la suite d'un jeu de mots « latin » avec Multics; « Multi- car Multics faisait la même chose de plusieurs façons alors qu'Unics faisait chaque chose d'une seule façon ». Ce nom fut par la suite contracté en Unix (pour être déposé finalement sous le nom UNIX par AT&T), à l'initiative de Brian Kernighan. retour
 



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