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- Macadam : Technique d'empierrement des chaussées développée par l'Écossais John Loudon McAdam.
Son principe est de procéder en couches successives de granulométries décroissantes : de gros éléments sont placés à la base, pour assurer la solidité, puis de plus petits pour combler les vides et enfin, en surface, une couche de matériaux finement concassés puis compactés vient « fermer » l'ensemble. retour

- Machine à calculer (Pascaline) : La Pascaline fut l'un des premiers calculateurs. Les roues dentées qui la constituent comportent 10 positions (de 0 à 9). 
A chaque fois qu'une roue passe de la position 9 à la position 0, la roue immédiatement à sa gauche, avance d'une position. Elle permet de faire les quatre opérations. retour

- Machine à coudre (Perfectionnement) : En 1834 l'américain Walter Hunt est le premier à utiliser une navette, et donc utilise deux fils. Cette idée est reprise et améliorée par Elias Howe qui dépose un brevet en 1846 mais n'obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l'exploiter. Isaac Merrit Singer perfectionne en 1851 une machine qu'il doit réparer, ce qui lui permet de déposer le 12 août 1851 un premier brevet et de créer la même année la I.M. Singer & Co qui vend des machines à coudre à usage domestique, ce qui lui apporte le succès. Elias Howe le poursuit en justice et gagne son procès en 1854 mais ne peut en profiter car Isaac Merrit Singer a apporté suffisamment d'améliorations protégées pour que sa production à grande échelle se poursuive. retour
- Machine à coudre : La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d'une machine à coudre construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d'uniformes de l'armée. Beaucoup d'inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille. retour
- Machine à écrire : Que de chemin parcouru depuis cette invention ! Henry Mill avait eu l’idée géniale en permettant l’impression des caractères les uns après les autres et selon le choix de l’utilisateur. A l’époque les brevets n’étant pas aussi précis, on ignore encore son fonctionnement exact ! retour
- Machine à écrire à mémoire : I.B.M. crée la véritable première machine dite "à écriture automatique" avec des bandes magnétiques comme dispositif de stockage. Le concept "Traitement de Texte" est né et avec lui un cortège de termes spécifiques, tels que : saisie, traitement et stockage des données, frappe automatique, fusion de textes, etc. retour
- Machine à sous : Passionné de mécanique, Charles August Fey se passionna pour les machines telles que la roulette automatique. Il en fabriqua son propre exemplaire en 1894 sous le nom de Horseshoe (« Fer à cheval »). La même année, il quitte son employeur (La California Electric Works Company, qui fabrique des téléphones, des télégraphes, etc.) pour créer une société concurrente. Il s'installera à côté des ateliers de Shultze, devenant même l'un de ses fournisseurs, il perfectionne ses modèles en créant la « 4-11-44 » en 1895, à 3 roulettes concentriques. Diffusé avec succès dans des bars, plusieurs exemplaires de la machine furent fabriqués et Charles August Fey vend sa société d'équipements de communications à un associé et créa une société de machines à sous sur Market street à San Francisco. retour
- Machine à tatouer : Samuel O'Reilly a découvert que la machine d'Edison pourrait être modifiée et utilisée pour introduire l'encre dans la peau. Plus tard il a breveté un système de tube et une aiguille pour fournir un réservoir d'encre. retour
- Machine à tricoter : Elle était manuelle et sa forme rappelait les métiers à tisser de l'époque.
William Lee vit à Calverton près de Nottingham. En 1589, il invente la machine à tricoter les bas et permet à la bonneterie de devenir la principale activité des Midlands.
Avec l’invention de Lee, on passe rapidement du tricotage manuel à une machine dont l’automatisme est déjà avancé et qui doit encore faire l’admiration de Diderot au milieu du 18èmesiècle.
William Lee se voit refoulé de partout, voire menacé, tant son invention bouleverse la production et donne de crainte à la population ouvrière. Avec les grèves d’imprimeurs du milieu du 16ème siècle, ce sont les premières manifestations ouvrières et destructions de machines.
En 1666, la machine de William Lee est introduite en France par Jean Hindret qui fonde la manufacture du château de Madrid à Neuilly-sur-Seine. retour

- Machine à vapeur avec condensateur : Invention dont les évolutions les plus significatives datent du 18ème siècle. C'est un moteur à combustion externe qui transforme l'énergie thermique de la vapeur d'eau (produite par une ou des chaudières) en énergie mécanique.
James Watt répara un moteur Newcomen en 1763 : il cherchait alors des idées d'amélioration pour en augmenter l'efficacité. Ses réflexions débouchèrent en 1765 sur l'idée d'une chambre de condensation pour la vapeur, séparée par une valve, idée pour laquelle il déposa un brevet en 1769. retour

- Machine pour couper le papier : En 1844, Guillaume Massiquot dépose un brevet pour sa machine. « Massicot est tiré du nom de l’imprimeur Guillaume Massiquot dont l’acte de naissance, conservé à Issoudun, porte Massicot» Avant de breveter son invention Massiquot avait construit un modèle à levier tel qu’on peut le voir encore de nos jours : le levier tire une bielle qui entraîne un porte-lame jusqu’à la table et le remonte. Par contre, le massicot breveté était entraîné par un volant et un engrenage manuel : une presse bloque la pile de papier, tandis qu’une lame à mouvement oblique descend pour couper le papier. Le principe de coupe est celui de la lame contre support différent de celui de la cisaille qui utilise le principe de lame et contre-lame. Ce principe est toujours celui des massicots contemporains. retour
- Magnétophone : Cet appareil fut le premier à utiliser le principe de l'enregistrement magnétique, c'est-à-dire la magnétisation d'un support se déplaçant devant une tête d'enregistrement. Le premier télégraphone utilisait un fil d'acier comme support magnétique.
Ce fil d'épaisseur 0,5 à 1mm était enroulé autour d'une bobine. Lorsque la bobine tournait, le fil défilait devant une tête d'enregistrement (bobine) qui magnétisait le fil localement. Pour lire le son, une tête de lecture, (qui peut être la même que la tête d'enregistrement) transforme les variations du champ magnétique de la bande en signal électrique. retour

- Maison mobile : Appelé également mobile home, l’idée de la conception de cette invention avait germé dans la tête d’Eugène Bachelu alors qu’il allait entreprendre un voyage de plus d’un an. Ne voulant pas bénéficier de l’hospitalité des gens et encore moins de la facilité des hôtels, il commença les esquisses des plans qui allaient aboutir à la première maison mobile. retour
- Mammographie : Actuellement l'examen sénologique complet qui comprend l'examen clinique, la mammographie et l'échographie est d'une grande fiabilité (plus de 98% de fiabilité diagnostique). retour
- Manganèse : Élément chimique, de symbole Mn et de numéro atomique 25. L'Afrique du Sud possède environ 80 % des réserves mondiales estimées, et l'Ukraine 10 %. retour
- Manomètre : Le dispositif mis en place par Varignon s’apparentait à un type de manomètre qu’on utilise encore aujourd’hui pour mesurer la pression d’un gaz. Son invention est cependant à replacer dans le cadre des expériences faites au 17ème siècle à l’aide de la pompe à vide. Son objectif n’est pas de mesurer la pression d’un gaz, mais de rendre comparables des expériences faites avec cette machine en des lieux différents. retour
- Margarine : Mise au point en France en 1869, à la suite d’un concours lancé par Napoléon III. On recherchait un « corps gras semblable au beurre, mais de prix inférieur, apte à se conserver longtemps sans s'altérer en gardant sa valeur nutritive » propre à suppléer au beurre qui, à cette époque, était cher, rare et se conservait mal. Le pharmacien français Mège-Mouriès réalisa une émulsion blanche résultant de graisse de bœuf fractionnée, de lait et d’eau baptisée « margarine ». Le brevet est déposé en 1872 et la commercialisation de la margarine va alors se développer. retour
- Masque à gaz : Son masque à gaz était déjà capable de filtrer les gaz toxiques  qui circulaient dans l'air. John Stenhouse, s'est rendu compte à l'époque que certains charbons de bois arrivaient à stopper les particules nocives. Il inventa alors un masque aux formes étranges qui contenait des filtres faits de petits bouts de charbon de bois. Son efficacité fut prouvée et les usines se mirent à en acquérir pour protéger les ouvriers des émanations toxiques et ils n'inhalèrent plus de gaz. retour
- Matelas à ressorts : Invention découlant d’un pur hasard. De fait, lorsque Zalmon fit l'acquisition d'une boite en bois pour emballer du fromage, il trouva simultanément un brevet relatif à des ressorts faits de fils tissés pour un lit. Cette trouvaille lui donna l'idée d'assembler une nappe en coton avec une sorte de suspension métallique et c'est ainsi qu'est né le premier matelas à ressorts. retour
- Mauvéine : Premier colorant artificiel de couleur mauve, dérivé de l'aniline et employé dans l'industrie textile. retour
- Meccano : Tout commence en 1898 à Liverpool, dans un petit atelier où Frank Hornby s’amusait à inventer un jeu de construction à base de vis et d’écrous pour ses enfants. Il donne ainsi naissance au système MECCANO breveté en 1900. retour
- Méthanol : (Ou alcool méthylique, carbinol, alcool de bois, naphte de bois ou esprit de bois) est un composé chimique de formule : CH3OH. C’est le plus simple des alcools. C'est un liquide léger, volatil, incolore, inflammable, toxique avec une odeur caractéristique, plus douce et sucrée que celle de l’éthanol (alcool éthylique).
Dans leur procédé d’embaumement, les anciens Égyptiens utilisaient un grand nombre de substances, y compris le méthanol, obtenu par pyrolyse du bois. Cependant le méthanol pur n’a été isolé pour la première fois qu’en 1661 par Robert Boyle, qui lui donna le nom d’esprit des boîtes, parce qu'il était produit par la distillation de caisses en bois. Il fut connu plus tard sous le nom d’esprit de pyrolyse . retour

- Méthode de datation au carbone 14 : Utilisée pour la première fois en 1949, après plusieurs années de recherches plus ou moins « secrètes », Libby fut aidé dans ses travaux par deux jeunes chercheurs, Ernest C. Anderson et James R. Arnold. Il recevra le prix Nobel de chimie pour sa découverte en 1960 pour avoir découvert cette méthode permettant de dater précisément des matières organiques dont la mort peut remonter à des milliers d'années (jusqu'à 50.000 ans). retour
- Métier à tisser : Pour réaliser ce métier à tisser automatique, Joseph-Marie Jacquard, lui-même fils de canut, combine trois techniques déjà existantes : le ruban perforé de Basile Bouchon, inventeur d’un métier à tisser semi-automatique (1725), le chapelet de cartes perforées – reliées entre elles pour interpréter le motif – de Jean-Baptiste Falcon (1728), le cylindre perforé – pour la fabrication de la chaîne – de Jacques Vaucanson. En adaptant les cartes de Falcon au cylindre de Vaucanson, les cartes perforées du métier à tisser Jacquard guident les crochets qui soulèvent les fils de chaînes et permettent de tisser des motifs  complexes. retour
- Métro : La première ligne du métro londonien fut inaugurée le 10 janvier 1863, à six heures du matin. C'est Charles Pearson, notaire de l'époque, qui eut l'idée audacieuse de créer une ligne de chemin de fer souterraine pour désengorger la ville de ses voitures à chevaux. Les premières rames étaient tractées par des voitures à vapeur. retour
- Métronome : Instrument donnant un signal audible ou visuel permettant d'indiquer un tempo, vitesse à laquelle doit être jouée une musique. Il est surtout utilisé dans l'étude d'une partition, la mise en place d'une interprétation ou la recherche du minutage d'une œuvre musicale.
Partant du principe qu'un fil lesté se balance par mouvements approximativement isochrones, puis remarquant que les oscillations dépendent de la longueur du fil (plus court ⇒ plus rapide, plus long ⇒ plus lent), Étienne Loulié met au point le premier métronome gradué, d'une hauteur de deux mètres et aux battements muets. retour

- Micheline : Autorail léger, dont les roues sont équipées de pneus spéciaux.
En 1932, fut mis en service la « micheline 24 places », baptisée type 11, dont onze exemplaires furent fabriqués. Très similaire à un véhicule routier, elle était composée d'un tracteur à trois essieux (essieu moteur central) et d'une semi-remorque équipée d'un bogie à deux essieux à l'arrière. La caisse de la remorque était à ossature en aluminium revêtue de contreplaqué. Comme elles n'avaient qu'un poste de conduite à l'avant, il était nécessaire de les retourner en fin de parcours. Les premières furent mises en service par la compagnie des chemins de fer de l'Est le 21 mars 1932 sur la ligne Charleville-Givet. Ces autorails furent retirés de la circulation en 1939. retour

- Microfilm : Support de stockage analogique reproduisant des documents, tel des pages de livres ou périodiques, des documents juridiques ou comptables ou des dessins techniques. retour
- Micromètre : Ou « palmer », est un appareil de mesure des longueurs. Il est très utilisé en mécanique pour mesurer des épaisseurs, des diamètres de portées cylindriques (micromètre d'extérieur) ou des diamètres de perçage ou d'alésage (micromètre d'intérieur). Le micromètre est également un instrument de mesure utilisé en astronomie pour mesurer la distance qui sépare les étoiles doubles. retour
- Micro-ordinateur : En mai 1973 naissait le fameux Micral, premier véritable micro-ordinateur opérationnel au monde et aujourd'hui exposé au Museum Computer de Boston. André Truong, passionné de technologie, consacra toute sa vie professionnelle à la micro-informatique et à ses applications. Il fut d'ailleurs le premier spécialiste à appréhender ce que pourrait être le marché du « compatible PC », proposant même aux dirigeants de Bull cette orientation stratégique qu'ils ne comprirent pas à l'époque, ou trop tard. Quoi qu'il en soit, le premier compatible PC fut tout de même de conception française, même s'il fut élaboré en 1982 aux États-Unis par R2E America sur les spécifications définies par M. Truong. retour
- Microphone : Premier transmetteur pour toutes les distances destinée à la communication téléphonique et non à l’enregistrement. Il faudra patienter quelques dizaines d’années avant de capter, de façon raisonnable, autre chose que la voix… c’est-à-dire la musique. retour
- Microprocesseur : C'est un circuit intégré très complexe qui comporte plusieurs millions de composants.
C'est l'unité centrale de traitement dite C.P.U. qui effectue, gère et contrôle la totalité des procédures et des enchaînements, même si parfois il délègue certaines tâches à des processeurs spécialisés. retour

- Microscope : Très contestée, cette invention provient de plusieurs sources différentes. De fait, il aurait été inventé vers 1590 par Zacharie Jansen, un opticien hollandais, en combinant deux lentilles convexes, l'une ayant un effet grossissant, et l'autre une utilité oculaire. Son père l'aurait également aidé à mettre au point ce système. À cette époque, cet instrument sert avant tout à observer des bactéries ou des globules. retour
- Microscope électronique : Le premier prototype a été construit en 1931 par les ingénieurs allemands Ernst Ruska et Max Knoll. Il grossissait au mieux les objets de quatre cents fois. Deux ans plus tard, Ruska construisit un microscope électronique qui dépassait la résolution possible d'un microscope optique. retour
- Minijupe : Apparue dans une boutique appelée Bazaar sur King's Road dans le quartier de Chelsea à Londres. Mary Quant, était alors une jeune styliste de mode, autodidacte, dont le design était de style Pop et qui répondait bien à l’éclectisme des baby boomers du Royaume-Uni en matière de look (culture des Mods). Mary Quant avoue que la première jupe rase-pets qu'elle a confectionnée (plus connue sous le nom de minijupe) lui était destinée. Puis elle a commencé à habiller ses amies qui trouvaient amusant et provocant de montrer leurs jambes. La rumeur veut que la jeune styliste Mary Quant se soit procuré sa première minijupe à la boutique des Arts de Saint-Tropez avant d'en lancer la vogue en Grande-Bretagne. En 1965, Mary Quant met la minijupe dans sa collection, le succès est immédiat, d'abord comme symbole du Swinging London, très vite ensuite en Europe puis dans le monde occidental, grâce à Jean Shrimpton. Certains pays comme les Pays-Bas feront interdire la minijupe, la trouvant, à cette période, beaucoup trop provocante. retour
- Minitel : Directeur technique du Centre commun d'études de télévision et télécommunications à Rennes, Bernard Marti a coordonné les travaux d'une équipe à l’origine du Minitel, le projet Minitel étant supervisé par Jean-Paul Maury, directeur du projet « Annuaire Électronique et Minitel ». D'après Bernard Marti, le nom « Minitel » serait l'abréviation de « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique » retour
- Mitraillette : Le pistolet mitrailleur (PM), communément appelé mitraillette, est une arme à feu individuelle utilisant une cartouche de pistolet. Il est apparu pour la première fois pendant la Première Guerre mondiale. Le terme recouvre des armes à la morphologie variée, allant de l'arme d'épaule à l'arme de poing avec bien souvent des crosses pliantes pour s'adapter à tous les usages. retour
- Monopoly : Elizabeth Magie invente en 1904 The Landlord's Game, jeu de société ayant pour but de montrer la « nature antisociale du monopole », et souhaite une propagation de celui-ci la plus large possible. Durant les années 1910 et 1920, la diffusion de ce jeu politiquement marqué s'étend sur le territoire des États-Unis. En 1931, Charles Darrow, chômeur, découvre le jeu grâce à des voisins. Il crée alors un jeu très proche et le propose à Parker Brothers, qui le refuse notamment parce qu'il était trop complexe. Charles Darrow commercialise alors le jeu par ses propres moyens et obtient un succès tel qu'en 1935, Parker Brothers lui achète les droits du jeu. La firme rachète ensuite les droits originaux à Elizabeth Magie en 1936 ; celle-ci les cède à bas prix, sans droits d'auteur : elle n'est pas intéressée par l'argent mais veut la diffusion du message du jeu. retour
- Montgolfière : Le premier vol officiel du ballon à air chaud a été expérimenté place des Cordeliers à Annonay le 4 juin 1783. Le 19 septembre de la même année, un coq, un mouton et un canard firent l'expérience du premier vol habité à Versailles devant le roi Louis XVI, leur ballon s'est envolé jusqu'à 480 mètres. Le 19 octobre à la Folie Titon, aujourd'hui située rue de Montreuil à Paris, à l'époque encore bourg de Saint-Antoine, le premier vol humain dans l'espace eut lieu, effectué par Jean-Baptiste Réveillon, Jean-François Pilâtre de Rozier et Giroud de Villette. Le ballon est alors captif, c'est-à-dire relié au sol par un cordage. retour
- Montre bracelet : La Maison Cartier reçoit son premier brevet de fournisseur officiel accordé par le roi Édouard VII d’Angleterre. Il sera suivi de nombreux autres brevets délivrés par les cours royales du monde entier. Louis Cartier crée pour son ami l’aviateur brésilien Alberto Santos-Dumont une montre spécifiquement conçue pour être portée au poignet avec un bracelet de cuir, commercialisée en 1911. Premiers bijoux annonçant le style Art déco caractérisé par des formes abstraites et géométriques. retour
- Morphine : L'opium brut, selon les variétés et la provenance, contient entre 2 et 18 % de morphine. L'opium officinal, de qualité pharmaceutique standardisée, doit titrer 10 % de morphine. Différentes sources historique témoignent de l'utilisation de l'opium par les Sumériens, Égyptiens, Grecs, Romains et de nombreux peuples de l'antiquité… principalement pour ses vertus sédatives et antalgiques. Si dès 1688, un certain Ludwig signale la morphine sous le terme de « Magistère d'Opium », elle ne sera vraiment découverte qu'à partir de 1806. La morphine et ses sels est l'analgésique par excellence des syndromes douloureux, aigus ou chroniques.
Elle fut découverte simultanément en 1806 par Armand Seguin et Bernard Courtois, ainsi que par Charles Derosne. retour

- Moteur à essence : Le premier moteur à deux temps fut imaginé et réalisé par Étienne Lenoir en 1860. Il utilisait un gaz d'éclairage. Il fonctionne selon le cycle de Lenoir. Dans sa version économique dotée d'un simple carburateur, son rendement est plus faible et il est plus polluant, mais d’une puissance et d'un couple nettement plus élevés (60 à 70 %) qu'un moteur à quatre temps de la même cylindrée au même régime ; il est demeuré longtemps et reste encore le moteur exclusif et performant des cyclomoteurs et de quelques motos sportives répliques de motos de compétition en GP et tout-terrain. Depuis 1990, on s’intéresse de nouveau aux moteurs à deux temps pour l'automobile mais en injection directe pneumatique, solution de plus en plus utilisée de nos jours sur les 2 roues de petite cylindrée. retour
- Moteur à hydrogène : Paul Pantone a débuté ses recherches en 1979, et après près de 350 essais infructueux, il découvrit le procédé tel qu'il le décrit dans son brevet. Dans le but de diffuser au maximum l'idée du GEET, Pantone n'a pas hésité à diffuser ces plans sur Internet, le 26 octobre 1999. retour
- Moteur à induction : La paternité de la machine asynchrone est controversée. Elle pourrait être attribuée à trois inventeurs :
En 1887, Nikola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone, puis en mai de l'année suivante cinq autres brevets.
Pendant la même période Galileo Ferraris publie des traités sur les machines tournantes, avec une expérimentation en 1885, puis une théorie sur le moteur asynchrone en avril 1888.
En 1889, Mikhaïl Dolivo-Dobrovolski, électricien allemand d'origine russe, invente le premier moteur asynchrone à courant triphasé à cage d'écureuil qui sera construit industriellement à partir de 1891. retour

- Moteur à piston : Lorsque Christian Huygens décrit une machine à pistons atmosphérique, il s’agit de l’ébauche d'un moteur à poudre, dans le premier grand traité de dynamique rédigé à Paris. Une poudre, enflammée par une mèche, chauffe l'air dans le cylindre. En se refroidissant, les gaz brûlés produisent un vide qui fait descendre le piston dans le cylindre. Il réussit à déplacer un piston entraînant une charge de 70 kg sur 30 cm.
C'est la première démonstration du moteur à piston ou moteur à explosion. retour

- Moteur à quatre temps : Son premier moteur atmosphérique est construit en mai 1867. Il sera vendu sous l'appellation « Otto et Langen » à près de cinq mille exemplaires, principalement en Allemagne et en Angleterre. En janvier 1872, Otto est rejoint par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach pour créer une nouvelle société, la « Gasmotoren-Fabrik Deutz AG » afin de produire le moteur à cycle à quatre temps, basé sur le principe mis en évidence par Otto, ou « Cycle d'Otto ». De cette union historique naîtront les futurs groupes Deutz AG, Daimler AG, Mercedes-Benz, et BMW. retour
- Moteur Diesel : Dans le premier moteur, le carburant devait être du charbon pulvérisé, mais ses résidus de combustion usaient prématurément le moteur, poussant Rudolf Diesel à lui préférer un carburant liquide ; le gazole a été préféré car moins coûteux et se pulvérisant mieux grâce à une moindre viscosité, mais du fioul lourd, des huiles végétales ou minérales sont parfois utilisés. retour
- Moteur électrique : Peter Barlow construit ce qui peut être considéré comme le premier moteur électrique de l'histoire : la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique découpé en étoile et dont les extrémités plongent dans un godet contenant du mercure qui assure le passage du courant. Elle ne produit cependant qu'une force juste capable de la faire tourner, ne lui permettant pas d'application pratique. retour
- Moteur rotatif : Felix Wankel, ingénieur allemand passionné par le dessin industriel et le fonctionnement des machines, s'installe en 1924 dans son propre atelier à Heidelberg où il dessine les premières ébauches d'un moteur à piston rotatif. Il s'attelle tout particulièrement à résoudre les problèmes d'étanchéité, subventionné massivement par le ministère de l'Air et de la Kriegsmarine sous le troisième Reich. Fort de « son expérience d'usineur, de son souci de la précision et ses nombreuses recherches dans le domaine de la segmentation et des joints », Wankel est capable de présenter aux industriels allemands, désireux de mettre au point une nouvelle motorisation efficace et peu onéreuse — étant donné que le bilan de la Seconde Guerre mondiale est désastreux pour l'appareil industriel allemand — une technologie déjà poussée.
C'est en 1951 que Wankel établit ses premiers contacts avec différentes entreprises et notamment NSU avec qui il signe le 20 décembre 1951 un contrat d'association portant sur le moteur à piston rotatif. Cependant, ce n'est pas en tant que moteur que NSU exploite la machine de Felix Wankel. En effet, NSU l'installe sur certaines de ses motos en tant que compresseur afin d'augmenter le taux de compression, donc la puissance, de leur moteur thermique classique. Le « compresseur Wankel » est très prometteur puisque les motos NSU établiront un nouveau record de vitesse aux États-Unis, à 192,5 km/h.
Ce n'est qu'en 1959 que NSU annonce officiellement « la réussite du moteur à piston rotatif » (« The Rotary engine achieves success ») et la commercialisation prochaine d'une automobile motorisée par un moteur à piston rotatif. retour

- Moto : Son modèle, tout en bois, est équipé de roues latérales stabilisatrices. Elle est considérée comme la première moto dotée d'un moteur à combustion interne.
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- Moto à réaction : Sa première moto construite en 1986 était propulsée par une fusée à réaction d’une puissance de 2500 chevaux. Elle avait mis un peu plus de 5 secondes pour couvrir 400 mètres, départ arrêté. retour
- Motomarine (Jet ski) : La première série de Jet ski mesurait 2,08 par 0,61 mètres, pesait 100 kilogrammes et elle était propulsées par un moteur de 398 cm³. La coque en fibre de verre était disponible en 2 versions: le modèle WS-AA dont le fond était plat et le modèle WS-AB, plus agressif, avec un fond en V. Environ 550 unités furent fabriqués la première année dont les 2/3 était du modèle WS-AB. Ces véhicules se vendaient 995,00 $US. retour
- Motoneige : A la suite de la perte d'un fils, Joseph-Armand Bombardier qui n'avait pu l’amener à temps à l'hôpital en hiver,  rêvait d'équiper les gens des zones rurales de l'équivalent sur la neige d'une automobile individuelle. Il avait longtemps buté sur le fait que le poids des moteurs rendait l'autoneige individuelle difficilement réalisable. Mais après le développement de moteurs plus légers et grâce aussi à l'utilisation d'une chenille sans fin révolutionnaire conçue et brevetée par son fils Germain, il put en 1959 lancer sous le nom commercial de Ski-Doo sa nouvelle invention. Cette motoneige devait originellement s'appeler ski dog, mais le « g » mal imprimé dans le texte envoyé à la maison de publicité s'est transformé en « o » dans la campagne publicitaire. retour
- Mots-croisés : En réalité, il faut attendre les toutes premières années du 20ème siècle pour que le Britannique Arthur Wynne propose l’idée de mots croisés s’adressant aux adultes. Il a en outre l’idée de placer des cases noires là où les croisements de mots sont impossibles. L’accueil est très mitigé chez les journaux anglais mais l’invention d’Arthur Wynne connaît beaucoup plus de succès dans un autre pays. En effet, à la veille de la Première guerre mondiale, Arthur Wynne émigre aux États-Unis et c’est le 21 décembre 1913 que le New York World , dans son supplément dominical (le Fun), est le premier journal au monde à publier un problème de mots croisés. Dix ans plus tard, la plupart des grands journaux américains comptaient des mots croisés dans leurs pages. retour
- Moulin à légumes : Lassé de manger les purées grumeleuses de sa femme, Jean Mantelet mit au point une moulinette à légumes. L’appareil qu’il crée est rotatif, pour un écrasement régulier, présente un fond convexe, et dispose d’un seul tamis pour tous les légumes. retour
 



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